Ce texte est extrait d'une chronique intitulée "Journal d'un bourgeois de Paris". En réalité, on ne connaît pas réellement l'auteur et le titre de l'œuvre. En effet, le prologue du texte, où l'on indique généralement son nom, le titre ou encore les intentions de l'œuvre, a disparu dans les copies d'aujourd'hui. Seules les notations personnelles sur l'écrivain, sur son environnement géographique ou professionnel, nous renseignent dans le texte. Il n'est même pas sûr qu'il ait été un bourgeois.
Il apparaît plus probable que l'auteur soit en réalité un clerc, certes bien parisien. À cette époque, de nombreux journaux sont écrits par les clercs (comme celui de Nicolas Baye, clerc au Parlement entre 1400 et 1417). Divers historiens ont essayé de lui trouver une identité, en vain. Une chose est certaine, notre homme occupait des fonctions dans le clergé parisien qui desservait la rive droite.
Cette source relate les plus importants que les plus anodins évènements de l'époque, année par année. L'extrait proposé tient place du chapitre 28 au chapitre 51 de l'année 1412. L'auteur y relate les différentes processions parisiennes qui eurent lieu pendant plus d'un mois dans la capitale et ses alentours. En quoi les processions parisiennes de 1412 reflètent-elles la peur et la lassitude généralisée de toute la société parisienne à cette époque où les querelles royales ne cessent ?
[...] Le Journal du Bourgeois de Paris mentionne minutieusement ces faits. Ce texte est extrait d'une chronique intitulée Journal d'un bourgeois de Paris En réalité, on ne connaît pas réellement l'auteur et le titre de l'œuvre. En effet, le prologue du texte, où l'on indique généralement son nom, le titre ou encore les intentions de l'œuvre, a disparu dans les copies d'aujourd'hui. Seules les notations personnelles sur l'écrivain, sur son environnement géographique ou professionnel, nous renseignent dans le texte. Il n'est même pas sûr qu'il ait été un bourgeois. [...]
[...] De son côté, le Duc d'Orléans est bien entouré. Le comte Bernard VII d'Armagnac, son beau père, souhaite, lui aussi, se dresser contre Jean Sans Peur. Le 15 avril 1410, la ligue de Gien est créée en vertu d'un pacte auquel adhèrent solennellement tous les princes présents. Malgré l'appel du Roi pour que chaque camp dépose les armes, les tensions entre Bourguignons et Armagnacs ne cessent de s'accroître. Cependant la guerre n'aura pas lieu et une trêve est signée à Bicêtre. [...]
[...] Il peut aussi bien s'agir de tenues vestimentaires que d'objets sacrés. Ligne 13 : Tous les prestres revestuz de chappe ou de sourpeliz Ligne 23 : En habit de dévotion Ligne 14 : Tous piez nudz - Ligne 46 : Tous nudz piez - Ligne 24 : A jeun Ainsi, un code vestimentaire semble prôner, particulièrement pour les ecclésiastiques. Ces derniers portent en effet de longues capes blanches liturgiques. Les fidèles doivent eux aussi respecter des règles. Ils ont l'obligation de se vêtir en habit de dévotion de grande piété. [...]
[...] Les processions parisiennes de 1412 illustrent parfaitement la peur et la lassitude qui ont gagné Paris. Les querelles princières, qui font rage depuis le début du XVe siècle, combinées à la folie du roi, semblent effrayer le peuple parisien. Le bien-aimé Charles VI, mais aussi le Royaume tout entier sont, l'un comme l'autre, menacés par cette guerre civile. De plus, on s'aperçoit qu'à cette époque, les processions prennent une place de plus en plus importante et décisive dans la vie civique. [...]
[...] Ligne 8 : Le penultime jour de may oufit an, jour de lundi, firent procession Ligne 83 : Tretout le temps que le roy fut hors de Paris, firent ceux de Paris et ceux des villaiges d'entour procession Ligne 43 à 44 : Paix fust refourmée entre le roy et les signeurs de France Ces cortèges solennels débutent dès le lendemain matin, soit le lundi 30 mai 1412. Selon le texte proposé, ils se déroulent du 30 mai au 20 juin. En réalité, les processions vont durer bien plus longtemps. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture