Nous sommes en présence d'un document de nature narrative tiré du journal de Jacques-Lambert d'Aye. C'était le curé de Lessines (Pays bas autrichiens) de 1731 à 1778. Il a réalisé ce texte en 1762 lors de la suppression des jésuites de France entrepris par les parlementaires avec l'appui du roi Louis XV. Nous avons donc un témoignage intéressant de la situation française vu par un ecclésiastique étranger. Ce curé s'efforce lors de son témoignage de décrire le déroulement de cet événement plus ou moins objectif. C'est pour cela qu'il faut se demander comment perçoit-on cette suppression des jésuites à l'étranger ?
[...] Pombal les dénonce comme des opposants à la monarchie. C'est pour cela que Jacques-Lambert d'Aye prévient à la l.3 que les jésuites devoient être . Janséniste car ce sentiment anti-jésuite se propage dans toute l'Europe ainsi qu'en France. En effet, on trouve ce sentiment très marqué chez les jansénistes qui sont plutôt proche du courant gallican et donc rejettent le mouvement des ultras montains de la part des jésuites. Ce jansénisme touche beaucoup les parlementaires qui rendent la justice donc ils sont rarement juste ou équitables en vers les jésuites lors de jugements comme le dit l'auteur à la l.5 et 6 : épioit contraires Ces parlementaires ont toujours essayés de lutter contre les jésuites comme se fut le cas lors du jugement de Damiens (1757). [...]
[...] Pour les affaires intérieures, on reprochait au roi sa liaison avec la Pompadour car elle était très impliquée dans les affaires de l'état. Nous venons de voir, par un témoignage extérieur que les jésuites ont été bannie tout simplement de la monarchie française à cause d'une simple affaire financière détourné par un parlement janséniste afin de profiter à leur cause. Nous avons vu aussi que cela s'est traduit par une lourde répression et une suppression totale des jésuites. L'auteur a beaucoup mis l'accent sur l'action des parlements et l'inactivité du roi. [...]
[...] On trouve à la tête de cette compagnie un père générale qui a tout les droits sur celle-ci. Elle est divisé en communautés dirigé par un recteur. L'auteur commence par faire un bref état des lieux de la situation des jésuites lors de leur expulsion du Portugal à la ligne 2 : Après celle qui s'étoit passée en Portugal d'où ils avoient étez chassés En effet, les jésuites ont été expulsés en 1759 par le marquis de Pombal, l'actuel premier ministre du roi de Portugal, pour plusieurs raisons. [...]
[...] Le parlement continue son enquête pour trouver un prétexte afin de condamné ces jésuites une fois pour toute. C'est pour cela que les parlementaires s'intéressent aux constitutions le 17 avril 1761 qui régissent les jésuites en Europe qui est décrit par l'auteur de la l.22 à 25 : On fit le pape Les parlementaires découvrent que les jésuites possèdent bien une personne, le père général, qui est responsable de ce groupe religieux. Par leur conclusion, c'est bien le père général qui est responsable dans toutes activités des jésuites. [...]
[...] Elle réapparaitra après la seconde guerre mondiale en France. Bibliographie OUVRAGES GENERAUX : - Collombet, François Zénon, Histoire critique et générale de la suppression des jésuites au XVIIe siècle, tome Paris, librairie catholique de Perisse Frères pages. - Cornette, Joël, Absolutisme et Lumières 1652-1783, Paris, Hachette Supérieur pages. - Deregnaucourt, Gilles et Poton, Didier, La vie religieuse en France aux XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles, Gap, Ophrys pages. - Martin, Henri, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, tome XVI, Paris, Furne libraire-éditeur, 1855- pages. [...]
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