Sciences humaines et arts, histoire des femmes, histoire de la famille, ère préindustrielle, procès d'affaires de sorcellerie, procès hérétiques, sorcellerie paysanne
En Europe, les procès hérétiques marquèrent la scène juridique entre la fin du Moyen Âge jusqu'au XVIIIe siècle. En ce qui concerne la sorcellerie, des historiens tels que Brian P. Levack associent les années 1450 à 1750 comme étant l'apogée de la chasse aux sorcières. Le sujet touchait les gens du peuple, peu importe leur statut social. Toutefois, contrairement à l'Élite, les païens restaient les plus superstitieux. On parle donc de la popularité campagnarde de cette hérésie si l'on se fit à l'historien Robert Muchembled, spécialiste dans la sorcellerie paysanne. L'Église tenta donc d'assimiler le plus grand nombre de païens afin de contrer du mieux qu'elle le pouvait ce problème que semblait amener la culture populaire et les rituels païens. Comme la sorcellerie faisait partie de la culture païenne et était nourrie par l'ignorance, les affaires la concernant ne persistèrent pas longtemps durant l'époque moderne puisque celle-ci est marquée par les découvertes scientifiques et l'éclaircissement du surnaturel.
[...] Les sources primaires sont plutôt rares surtout pour le cas des sorcelleries puisque les coutumes voulaient que les documents ainsi que tous les biens de l'accusé doivent être brûlés avec ceux-ci[5]. En ce qui concerne les sources primaires existantes, elles sont gardées dans des centres de conservations. Donc, la seule analyse m'étant possible d'observer est celui du texte qui peut tout de même avoir subis des modifications puisqu'il n'est pas mentionné s'il s'agit d'une copie identique du texte primaire. Le support, les outils de travail, la conservation, etc. ne peuvent donc pas être analysés à partir de ce document secondaire. Faits importants Éléments importants ressortis du document. [...]
[...] Dieu changea de sexe, pour ainsi dire : La religion faite femme, X1e-XVe siècle. page couverture. Verdon, Jean. p.235 Est une religion officielle qui vénère Satan comme étant une force de la nature et non comme un dieu In later seventeenth-century England, some fellows of the new Royal Society such as Henry More, Joseph Glanvill and Robert Boyle, encouraged and publicized work on witchcraft and kindred phenomena; they saw this as a way to combat atheism and scepticism and to support traditional views about God's relationship to his creation. [...]
[...] Les procès des régions de l'Allemagne, le Jura et les Alpes, le département du Nord de la France Moderne, Espagne, le Saarland et la Lorraine étaient composés de plus ou moins 25% d'hommes. Les procès des pays tels que le Luxembourg, Iceland, l'Estonie et la Finlande regroupent de 31% à 90% des hommes tandis que la Hongrie, le Danemark et l'Angleterre renferment 90% et plus de femmes[10]. Le bilan des exécutions pour des accusations de sorcellerie fut estimé par les historiens jusqu'à environ 50 000[11]. Ce désavantage vis-à-vis la femme s'explique à sa faiblesse historique[12]. Le tout, remonte à l'histoire d'Adam et Ève selon la Sainte Bible. [...]
[...] Les sorcières de la Lorraine. Le cas particulier des procès d'affaires de sorcellerie de la Lorraine fit le sujet de plusieurs recherches. En fait, c'est le haut taux de dénonciations qui intriguèrent les historiens. Les accusations provenant des femmes étaient différentes de celles des hommes. Les premières accusaient les adeptes de s'en prendre aux êtres humains par la maladie résultant souvent à la mort. Les deuxièmes eux dénonçaient les crimes portés contre leurs animaux[20]. Une petite remarque se doit être émise ici. [...]
[...] Puisque le sieur procureur général du comté de Vaudémont était absent, il se fit remplacé par Bietrix Bouchon, officière devenant le commis du dit sieur et devant rapporter les faits[6]. Paragraphe On met l'accent sur l'état d'esprit de l'accusée face à la situation. Le maréchal précise qu'elle était apte à entendre son procès et tout à fait lucide lors de ses aveux. On fait référence aux maux infligés par Mme Martin ainsi que les blasphèmes portés envers les personnages de la religion catholique. Paragraphe Énonce le rôle du maréchal étant de conduire l'accusée devant le portail de l'église de Vézelise. [...]
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