Histoire de l'expédition chrétienne au royaume de la Chine, Nicolas Tigault, Chine, découverte d'un pays, Père Ricci, Saint François Xavier
- Saint François Xavier, après avoir introduit le christianisme au Japon, cherche de nouvelles terres à conquérir et se tourne naturellement vers la Chine. Mais il meurt en 1552 sans jamais aller sur le territoire Chinois. Au même moment son successeur nait en Europe, Matteo Ricci, et il commencera sa mission là où Saint-François Xavier la laissée.
- C'est la compilation des notes de Matteo Ricci. Elles témoignent de la présence des jésuites en Chine et permettent de voir comment s'est faite la rencontre et le partage spirituel entre le monde occidental et le monde oriental. Le titre original est : Della Entrata della Copagnia Di Gésu e cristianità nella Cina, (introduction de la compagnie de Jésus et du christianisme en Chine) témoigne bien de l'intention de faire un compte-rendu authentique de la mission jésuite en Chine.
[...] Ces notes sont reprises par un autre jésuite, Nicolas de Trigault, arrivé après la mort de Ricci en 1610 en Chine. Pendant son long voyage de retour vers l'Europe en 1613 il en fait la traduction pour publier l'œuvre en Europe. Cette œuvre a pour vocation de redonner un élan évangélique pour continuer les missions en Asie (de l'Italien vers le Latin). La première version est éditée en 1615 sous le titre de De Christinana Expeditione apud sinas suscepta ab Societate Jesu. [...]
[...] - la deuxième partie vient des chapitres 4 et 6 du livre 2 et raconte la première installation des jésuites. - Finalement la dernière partie se trouve au chapitre 19 du livre 4 et raconte la vision de Dieu qu'a eu un lettré dans un songe. Contexte (géographie et historique) : les occidentaux arrivent massivement en Asie pour établir des liaisons commerciales. Le traité de Tordesillas impose, à la suite des découvertes, une évangélisation des peuples trouvés. Des missionnaires sont alors envoyés par exemple au Japon sous la direction de François Xavier. [...]
[...] Il faut s'adapter aux coutumes et il faut franchir la barrière de la langue. - La langue : afin de se faire comprendre et pour annoncer l'évangile dans le pays les jésuites doivent avant tout apprendre le chinois. Cette première étape de formation se fait sur l'Ile de Macao. D'où les deux références à la ligne 42 et 50 par les Chinois. Cette formation a été mise en place par Alexandro Vilignado (qui commande les missions jésuites en Asie) en 1557 puisque l'ile devient le point de départ des missions. [...]
[...] Ainsi malgré un premier refus le gouverneur de la région les invite dans la ville pour s'y installer. De plus "personnage fort débonnaire" ligne 36. Ils sont plus ouvert sur les étrangers ils paraissent même intéressés de les voir s'installer. - De plus il leur facilite l'installation dans la ville en leur octroyant une parcelle de terre de leur choix, "choisissent une place propre à leur désir" ligne 38 mais en plus de les aider à s'installer ils prennent véritablement la figure de protecteurs comme on le voit à la ligne 51, il "il reconnut facilement la vérité" qui allait en faveur des jésuites. [...]
[...] Il va d'ailleurs publier durant son séjour un livre en chinois sur l'amitié. Mais sa véritable conversion c'est de se lier d'amitié sans cesse avec les confucéens et leur morale. [...]
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