Le document présenté est un article de journal daté du 6 décembre 1927 et tiré du sérieux et reconnu Chicago Tribune, qui est le principal quotidien de la ville du même nom, et qui est affilié au parti républicain depuis le milieu du XIXe siècle. À ce moment-là, la presse se tourne surtout vers les affaires de crimes et de scandales comme le fait le Chicago Tribune qui enquêtes sur des crimes et accidents, ce qui explique le contenu de l'article, qui fait écho des activités illégales d'Al Capone. En 1927, les États-Unis sont dirigés par le trentième Président, Calvin Coolidge depuis 1923. Ce président républicain est reconnu par sa sévérité et pour sa servitude, de plus il est le symbole de la loi et de l'ordre. L'article résume par des citations et commentaires de ces dernières les activités frauduleuses qu'exerce Al Capone à Chicago : du viol de la loi de la prohibition, aux soupçons de crimes, et ce comme un symbole du malaise général engendré par ces folles années.
Dès lors, nous nous demanderons en quoi, cet article est-il révélateur des différents aspects de la société américaine des années 20 et ce travers du cas de la ville de Chicago et d'Al Capone ?
[...] I've given people the light pleasures, shown them a good time. And all I get is abuse." Lignes 16 et 17. Toutes les couches de la population boivent. Mais, les jeunes sont d'avantages touchés que les adultes. Les hommes boivent davantage que les femmes, et l'on boit plus dans les villes comme Chicago que dans les campagnes. Les nouveaux immigrants boivent plus que les anciennes générations, les Italiens sont amateurs de vins, les Irlandais de whisky tout comme les Allemands notamment. Les femmes elles sont amatrices de cocktails. [...]
[...] Par société moderne, il faut y voir une société qui en plus de nouveautés techniques voit l'émancipation de la femme qui devient un acteur économique à part entière. Dans l'extrait d'article présenté, Al Capone évoque les citizens à la ligne 7 ou encore people à la ligne 16, Ninety-nine percent of the people in Chicago ligne 24. Aucunement dans ces déclarations de décembre 1927, Al Capone n'évoque seulement les hommes comme ceux qui uniquement boivent, et jouent. Lorsqu'il évoque la population dans son ensemble, il inclut les femmes qui depuis le début des années 20 s'émancipent de plus, en plus. [...]
[...] I hope I don't spoil anybody's Christmas by not sticking around." lignes 36 à 39. Al Capone suscite la jalousie et la haine, des gangs rivaux, qui mettent sa tête à prix à dollars à celui qui l'abattra sans pour autant y parvenir. Cet appât du gain attire de plus en plus de jeunes immigrés qu'ils soient Italiens, Irlandais, juifs désirent réussir et ce de manière très rapide et donc illégale, ce qui ouvre la voix au crime organisé qui connaît donc un véritable essor au cours des années 1920. [...]
[...] L'Etat du Maine ainsi qu'une douzaine d'autres interdisent l'alcool, formant ainsi le groupe des Etats secs Dry States en opposition Etats humides Wet States ce dont fait allusion de manière ironique le journaliste lorsqu'il évoque le départ prochain d'Al Capone à la ligne Un parti de la prohibition voit même le jour avant les élections présidentielles de 1872 avec comme mot d'ordre l'interdiction de l'alcool qui menace la civilisation chrétienne. Mais sans réel pouvoir politique contrairement à L'anti-saloon league, fondée en 1896 dans l'Ohio (au lieu de l'antiesclavagisme), et porté de par de riches hommes d'affaires. Ce groupe de pression fait figure d'une importante masse électorale possible pour les deux partis, d'ou sa mise en vigueur et l'appuie de Volstead Act qui est un texte législatif qui renforce la prohibition le 28 octobre 1919, qui lui élargit l'interdiction, la fabrication et la vente d'alcool aux restaurants et bars. [...]
[...] Ce président républicain est reconnu par sa sévérité et pour sa servitude, de plus il est le symbole de la loi et de l'ordre. L'article résume par des citations et commentaires de ces dernières les activités frauduleuses qu'exerce Al Capone à Chicago : du viol de la loi de la prohibition, aux soupçons de crimes, et ce comme un symbole du malaise général engendré par ces folles années. Dès lors, nous nous demanderons en quoi, cet article est-il révélateur des différents aspects de la société américaine des années 20 et ce travers du cas de la ville de Chicago et d'Al Capone ? [...]
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