Le texte que je vais vous présenter est une harangue, un texte officiel et solennel prononcé devant une Assemblée, ici les États généraux d'Orléans le jour de son ouverture le 13 décembre 1560 par Michel de l'Hospital. Ce texte est extrait de l'ouvrage de Robert Descimon qui regroupe les discours du chancelier.
Les États-Généraux s'ouvrent après la convocation par le feu roi François II pour résoudre la crise politique et financière qui touche le Royaume. Ils n'ont pas été réunis depuis 1484. Le chancelier est au début hostile à une politique de concession trop tendre à l'égard des réformés et il se veut lors de sa harangue d'ouverture le défenseur d'une politique modérée dans un appel à tous les hommes du Royaume catholiques et protestants à se savoir d'abord des chrétiens. Ainsi le chancelier, surnommé la bouche du roi défend une politique d'apaisement et de tolérance à l'égard des protestants et condamne la violence. Quelle politique tente de défendre Michel de L'Hospital dans sa Harangue ?
[...] À la suite de cette harangue et de ces États généraux qui se séparent fin janvier 1561, la régente et le chancelier tentent de mettre en place cette politique de concorde. Le travail de la monarchie doit être polarisé sur une œuvre de réformation qui aiderait à réduire les abus religieux, politiques, sociaux et économiques. Il veille à la rédaction des 150 articles qui composent l'ordonnance d'Orléans. À la suite s'ouvrira le colloque de Poissy qui réunit théologiens catholiques et protestants, qui sera un échec. [...]
[...] En 1537 il a une charge au Parlement, devient président de la Cour des comptes en 1554. Il doit sa carrière à une protectrice de la Réforme la sœur d'Henri II, Marguerite duchesse de Savoie, et c'est grâce à l'influence du cardinal de Lorraine auprès de Catherine de Médicis qu'il obtient la première fonction de l'État après le roi : il devient garde des Sceaux et chancelier le 1er avril 1560. Au moment de sa nomination, le Royaume se trouve dans une situation explosive à la suite de différents évènements. [...]
[...] Sa mère, Catherine de Médicis a éloigné les Guises de la cour et assure donc la régence pendant 3 ans et avec l'aide du nouveau chancelier elle tente de calmer les tensions. Les États-Généraux s'ouvrent après la convocation par le feu roi François II pour résoudre la crise politique et financière qui touche le Royaume. Ils n'ont pas été réunis depuis1484. Le chancelier est au début hostile à une politique de concession trop tendre à l'égard des réformés et il se veut lors de sa harangue d'ouverture le défenseur d'une politique modérée dans un appel à tous les hommes du Royaume catholiques et protestants à se savoir d'abord des chrétiens. [...]
[...] C'est un homme de son temps qui est à la fois poète, magistrat et engagé. Mais le déclenchement de la première guerre de religion marque l'échec de sa politique et il sera disgracié par Charles IX en 1568. [...]
[...] Quelle politique tente de défendre Michel de L'Hospital dans sa Harangue ? Dans un premier temps, nous allons voir L'Hospital comme défenseur de la paix civile, puis la place du politique et enfin comment il envisage de résoudre la crise religieuse. L'Hospital, défenseur de la paix civile Condamne la sédition L'Hospital possède une profonde culture humaniste et est influencé par Érasme, son maitre à penser. Il fréquente des poètes de la Pléiade tels que Ronsard, et est comparé à Cicéron, évoque Thucydide dans sa harangue l.2, cela est la conséquence de son séjour en Italie et à sa formation de juriste. [...]
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