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Pour cette analyse de texte, nous nous confronterons à un seul document : un texte extrait du livre III du chapitre 17 du livre « De la guerre » de Carl von Clausewitz, publié de 1832 à 1835 par sa femme. C'est un officier prussien du XVIII et XIXe siècles ayant eu un rôle important dans les guerres napoléoniennes et qui consacrera la fin de sa vie à l'écriture de traités sur l'art militaire, devenant l'un des spécialistes les plus reconnus de tous les temps sur la question. Il traite ici principalement de la véritable révolution dans la doctrine militaire qu'a imposée Napoléon en guerroyant pendant deux décennies à travers toute l'Europe.
[...] De la guerre, chapitre 17, livre III - Carl von Clausewitz (1832 à 1835) - Quels enseignements Clausewitz tire-t-il des guerres napoléoniennes ? Introduction Pour cette analyse de texte, nous nous confronterons à un seul document : un texte extrait du livre III du chapitre 17 du livre « De la guerre » de Carl von Clausewitz, publié de 1832 à 1835 par sa femme. C'est un officier prussien du XVIII et XIXe siècles ayant eu un rôle important dans les guerres napoléoniennes et qui consacrera la fin de sa vie à l'écriture de traités sur l'art militaire, devenant l'un des spécialistes les plus reconnus de tous les temps sur la question. [...]
[...] Les stratégies de guerre L'Espagne Commençons par le cas espagnol, une monarchie dont la puissance décline depuis le XVIIe siècle et n'est plus une grande puissance lorsque Napoléon accède au pouvoir, au tournant du XIXe siècle. Après son invasion par la France en 1808 et la mise en place sur le trône du frère de Napoléon, l'Espagne s'organise pour lutter contre l'occupant : consciente de la faiblesse des troupes régulières que la rébellion peut mobiliser face à Napoléon, elle adopte une stratégie novatrice. [...]
[...] En 1813, alors qu'elle avait été largement vaincue quelques années plus tôt, elle finit par repousser les Français moins nombreux qu'auparavant, exténués par les guerres qui se succèdent et au succès de plus en plus incertain. La Prusse décide pour vaincre les Français de miser sur la milice. Clausewitz dit d'elle qu'elle a réussi à « sextupler les forces ordinaires » de son pays que lui-même venait d'ailleurs de réintégrer avec le grade de colonel. La milice est ici une organisation militaire est différente de l'armée régulière, qui n'en fait pas partie, mais est coordonnée avec. [...]
[...] Les enseignements que Clausewitz tire des guerres napoléoniennes Pour conclure, nous pouvons dire que Carl von Clausewitz tire des enseignements nouveaux et majeurs des guerres napoléoniennes, en pensant la puissance de la guérilla, de la milice ou encore des stratégies consistant à priver l'adversaire de ressources en le mettant à la merci des éléments, pour mieux contre-attaquer. Surtout, il met l'accent sur « la part colossale du cœur et des sentiments » qui fait qu'un homme motivé en vaut plusieurs, ce qui implique que la supériorité numérique et matérielle n'assure pas forcément la victoire. [...]
[...] En effet, les Russes avaient perdu leurs plus grandes villes et leurs provinces les plus prospères, pourtant ils se sont intelligemment retirés, privant leurs ennemis de subsistance, en attendant que les phénomènes naturels fassent leur œuvre. Il dit que cela contredit la propension des diplomates à signer « une médiocre paix temporaire » dès que les défaites s'accumulaient, alors qu'il apparaît maintenant que la défaite d'une bataille ne conduit pas automatiquement à perdre la guerre. Il dit que la « défense jaillit en offensive avec une immense puissance » et est plus efficace « lorsque l'ennemi est déjà épuisé », balayant une armée affaiblie, démoralisée et qui connaît moins bien le terrain que ses adversaires. [...]
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