Incendie de Londres, 1666, Samuel Pepys, république d’Angleterre, Cromwel, château de Baynard, cathédrale saint Paul, Ludgate, Fleet Street, Bloodworth, Robert Hubert, Thomas Faryner
« Je regardais ma maison, et j'attendais. Comme ce fut long ! Je croyais déjà que le feu s'était éteint tout seul [...] » Cette citation extraite du Horla de Maupassant, nous décrit la folie d'une homme, le poussant à incendier sa maison. Ce récit littéraire prend la forme d'un journal intime nous pouvons ainsi lui opposer celui de Samuel Pepys, racontant cette fois un fait historique, mais toujours sous forme de journal personnel.
[...] L'incendie s'étendit considérablement et la Cité tout entière était une immense, horrible flamme sanglante et maléfique Le lundi marque également le début des actions contre l'incendie, mais ce fut trop tard pour le château de Baynard, ce palais royal historique qui brûla toute la nuit et fut entièrement consumé. Le mardi 4 septembre est la journée où les dégâts furent les plus importants. Les flammes poussées par le vent débordèrent sur Fleet Street, et arrivèrent à la cathédrale Saint Paul, qui fut brûlée. Les flammes commencèrent aussi à toucher la Tour de Londres. Heureusement, le vent tombe le mardi soir. Le mercredi, la situation est enfin maîtrisée. Mais la peur des incendiaires continue à enflammer les esprits. [...]
[...] Or il ne se trouvait même pas en Angleterre durant les deux premiers jours de l'incendie. Celui-ci fut exécuté pour une peine non commise, satisfaisant le besoin d'un bouc émissaire. Ce journal de Samuel Pepys est donc un véritable recueil d'information sur ce feu. Il nous permet de connaître des faits précis sur un événement important de l'histoire britannique. Grâce aux nombreux détails et descriptions, nous pouvons retracer l'avancée du feu et ses conséquences. [...]
[...] Il survécut donc au grand incendie de Londres, mais ses voûtes et les fondations furent affaiblies. Or ce pont était lui-même couvert de maisons, et l'incendie de 1632 avait révélé quel piège mortel il constituait : le dimanche à l'aube, ces maisons étaient en feu. Malheureusement le lundi, un vent violent poussait les flammes vers la Cité La construction en bois et en toit de chaume était interdite depuis des siècles, mais ces matériaux bon marché étaient malgré tout toujours utilisés. [...]
[...] Or le Lord-maire Bludworth était le seul habilité à imposer cette décision. Il était cependant hésitant à donner son accord, s'inquiétant au sujet du coût de la reconstruction. Mais ce temps de réflexions conséquent donna au feu l'occasion de prendre en vigueur et de continuer sa route. Confronté à cette urgence, il céda à la panique et il eut, sous la pression, ce mot souvent cité : Fi Une femme pourrait l'éteindre en pissant dessus avant de s'en aller. C'est Samuel Pepys qui ayant constaté que personne ne faisait rien pour éteindre le feu prit le bateau pour aller prévenir le roi. [...]
[...] La procédure standard pour empêcher un incendie de se propager a toujours été de détruire les maisons sur le chemin des flammes, créant un coupe-feu afin de priver un incendie de carburant. Le lord-maire Bludworth (gère une région administrative plus large que le maire, s'étendant au Grand Londres), cependant, s'inquiétait au sujet du coût de la reconstruction. Lorsque le roi finit par ordonner de n'épargner aucune maison l'incendie avait déjà détruit de nombreuses maisons, et il était devenu impossible aux démolisseurs de passer dans les rues surpeuplées. [...]
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