Mémoires de l'Etat de France, Charles IX, massacre de la Saint Barthélémy, Paris, 24 août 1572, pacte de Saint Germain, 1570, Duc d'Anjou, Henri II, le chevalier d'Angoulême, Duc de Guise, Duc d'Aumale, commentaire
L'auteur de ce texte est anonyme néanmoins nous pouvons supposer qu'il est contemporain des faits qu'il nous dépeint. De même, cet écrit est engagé cependant l'utilisation du terme "huguenot" qui désigne les protestants a une connotation négative ce qui peut signifier que l'auteur n'est pas de confession protestante.
Enfin, l'auteur semble bien renseigné sur l'Etat du royaume, le rôle de chacun dans le massacre du 24 août 1572.
[...] Néanmoins, elle perdure jusqu'à la Saint-Barthélémy. Le 24 août 1572 marque un tournant dans la politique française autrefois relativement tolérante. En somme, la décision politique de l'exécution de protestants est d'abord une politique œuvrant au nom de coexistence pacifique entre catholique et protestants. Pourtant la Saint-Barthélémy aura l'effet inverse. Dégénérant en véritable massacre d'abord à Paris puis plus généralement dans plusieurs provinces, l'auteur exprime à travers cet écrit l'horreur de ce crime lancé par le pouvoir. Véritablement traumatisme pour les protestants, plusieurs d'entre eux fuient le pays et pose les bases du refuge qui débutera réellement suite à la révocation de l'édit de Nantes sous Louis XIV. [...]
[...] Extrait des mémoires de l'Etat de France sous le roi Charles IX et relatif au massacre de la Saint Barthélémy L'auteur de ce texte est anonyme néanmoins nous pouvons supposer qu'il est contemporain des faits qu'il nous dépeint. De même, cet écrit est engagé cependant l'utilisation du terme huguenot qui désigne les protestants a une connotation négative ce qui peut signifier que l'auteur n'est pas de confession protestante. Enfin, l'auteur semble bien renseigné sur l'État du royaume, le rôle de chacun dans le massacre du 24 août 1572. [...]
[...] En effet, il écrit : elle fait sonner la cloche du temple de Saint Germain de l'Auxerrois Il est fait référence à l'Église catholique située à côté du palais du Louvre. À cette époque il s'agit d'une Église royale. Le tocsin de cette Église donne généralement l'alarme à la population. Sonné un peu avant le jour il réveille la population parisienne endormie. Par cet acte, elle lance le signal d'appliquer l'ordre de tuer. L'auteur pose donc la responsabilité de la Reine mère. [...]
[...] Enfin, il l'auteur donne son opinion quant à la question de la responsabilité et porte un regard sur la politique menée par le pouvoir dans ce cas précis. I. Le massacre de la Saint-Barthélémy le résultat d'un ordre royal Tout d'abord, l'auteur évoque le lancement de cet ordre de tuer émanant du pouvoir. Il fait référence au cadre intime dans lequel est prise cette décision puis au choix en lui-même pris sous une certaine influence et semblant précipité. A. Une décision prise dans un cadre intime L'auteur présente dès le départ la nuit du 23-24 août comme le fruit d'une décision prise dans l'intimité du roi et évoque ainsi le Louvre et même la Chambre du roi En effet, depuis 1567, le roi Charles IX est établi au Palais du Louvre Résidence royale, le palais du Louvre édifié en 1190 est situé dans la capitale parisienne, dominant la Seine, près de l'église de Saint Germain l'Auxerrois. [...]
[...] Le premier objectif de cette politique pour le roi est de ne pas montrer sa faiblesse alors qu'il a clairement été dépassé par les événements. Cette politique est menée dès le 24 août date à laquelle le roi adresse des lettres aux gouverneurs de provinces et ambassadeurs pour les informer des troubles qui règnent dans le royaume. En effet, pour l'auteur cette stratégie vie à ne pas encourir à la haine de tous les peuples Ces peuples ce sont d'abord les Réformés français qui perdent confiance dans le pouvoir et menace donc d'engager un nouvel épisode de trouble religieux. [...]
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