En 1547, alors que le dit « Père et Restaurateur des Lettres » François Ier, roi de France depuis 1515, s'éteint à Rambouillet après un règne emblématique tant sur les plans militaire, politique, religieux, mais surtout culturel dans le contexte de la Renaissance, son fils, Henri II, duc de Bretagne depuis 1536, monte sur le trône de France à vingt-huit ans.
Dans une vague de tourments religieux avec la montée en puissance de la réforme protestante, le nouveau roi ne tarde pas à perpétuer la lutte entreprise par son père contre les Huguenots en instituant une chambre spéciale au parlement de Paris, appelée « la Chambre ardente », chargée de constituer des procès d'hérésie. De plus, il conclut avec le Pape Paul III une ligue défensive. Auparavant, il se fait sacrer à Reims le 26 Juillet 1547 alors que son épouse Catherine de Médicis ne reçoit l'onction sacrée que deux ans plus tard à Saint-Denis, le 10 Juin 1549. Quelques jours après, le 16 Juin, Henri II fait son entrée royale à Paris, après être passé par la ville de Lyon le 23 septembre 1548.
C'est ce que relate l'extrait des Mémoires du Maréchal de Vieilleville, de son vrai nom François Scepeaux, seigneur, comte, gouverneur, diplomate, ambassadeur et conseiller d'Henri II, publiées en 1757. Les Mémoires de la vie de l'auteur, rédigés par son secrétaire Vincent Carloix, contiennent plusieurs anecdotes sur le règne, entre autres, d'Henri II. C'est donc un récit historique puisque l'auteur a été témoin de la scène décrite, à savoir l'entrée royale d'Henri II à Paris. Il s'agira de commenter l'entrée royale d'Henri II à Paris en 1549, de se demander quels sont les enjeux de cette cérémonie et quels sont les moyens utilisés pour appuyer la magnificence de cette entrée.
[...] L'expression poète royal vient du fait que, Jean Dorat, écrivain, humaniste, et brillant helléniste, devient professeur particulier des enfants du Roi Henri II à partir de 1547. De plus, afin d'honorer la présence du roi, le divin (l31) Pierre de Ronsard, poète et humaniste, rédige odes françaises et chants royaux L31, la même année où est publiée Défense et illustration de la langue française, qui établit alors la Brigade devenue finalement la Pléiade, courant littéraire basé sur la diffusion de la langue française. [...]
[...] Elle est ornée d'une dentelle signée par Jean Goujon et Pierre Lescot, tout en légèreté et élégance, à l'image des naïades des bas reliefs et des masques cracheurs d'eau. Ses arcades aux balustres de bronze et aux pilastres cannelés sont gardées par des nymphes aériennes. Des dauphins sculptés y évoluent entre des représentations de la Renommée. Les écussons alternent avec les fleurs de lys de France et les fameuses pilules des Médicis. Cette grande fontaine est considérée comme un véritable chef-d'œuvre. [...]
[...] Il s'agira de commenter l'entrée royale d'Henri II à Paris en 1549, de se demander quels sont les enjeux de cette cérémonie et quels sont les moyens utilisés pour appuyer la magnificence de cette entrée. Nous répondrons à ces questions en décrivant dans une première partie la somptuosité de l'entrée royale du roi. Puis, dans une deuxième partie, nous commenterons la représentation sociale lors de la cérémonie. Pour finir, nous étudierons les enjeux de cet événement. Plan detaille Problématique: Comment se déroule l'entrée royale d'Henri II à Paris? [...]
[...] Quels sont les enjeux de cette cérémonie? Quels moyens sont utilisés pour appuyer la magnificence de cette entrée? La somptueuse entrée royale d'Henri II Une cérémonie grandiose Un hommage culturel important Transition: L'entrée royale d'Henri II à Paris apparaît comme une cérémonie extraordinaire où, outre les décorations somptueuses, les représentants du pouvoir et du peuple ont un rôle déterminant. II) Une représentation sociale La présence de la seigneurie et de la noblesse Le peuple parisien Transition: Ainsi, la présence, au-delà des effectifs qu'elle représente, de la noblesse et de la seigneurie, représente aux yeux de tous l'élite de l'ancien régime et la richesse du pays. [...]
[...] Conclusion Simples cérémonies au départ, les entrées royales devinrent de plus en plus élaborées au fur et à mesure que les villes qui les promouvaient prenaient de l'importance. En tant qu'événements célébrant la culture et l'identité municipale, les festivités ne servaient pas seulement de moyens de pression sur les rois, mais aussi d'armes dans les luttes symboliques que se livraient les centres urbains rivaux du royaume. Henri II est accueilli triomphalement dans la ville de Paris le 16 juin 1549, dans un décor élaboré par les plus grands de l'époque signifiant ainsi qu'ils sont au service à présent du plus grand roi de l'Europe Le but de cette entrée royale est l'affirmation du pouvoir et les moyens pour étayer cet argument sont basés sur l'époustouflant décor établi pour l'occasion et la représentation sociale variée des corps, qui va de la noblesse jusqu'au peuple. [...]
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