Si au Moyen-Age on ne s'intéressait pas à l'apprentissage des langues (la langue grecque est peu connue, et le latin est uniquement utilisé comme langue d'Eglise), au XVIe siècle, on s'intéresse au latin et au grec, mais aussi à l'hébreu et à l'arabe. Les humanistes sont donc des traducteurs et deviennent par la suite, des érudits en matière de langues.
Le terme de Renaissance désigne une période de changement qui se présente comme un âge de lumière mettant fin aux ignorances du Moyen-Age. L'esprit qui se développe à la Renaissance fait naître le souhait d'une nouvelle forme d'éducation, plus proche de la vie. Alors que la culture médiévale ne voyait de la connaissance de l'homme qu'une voie vers une connaissance de Dieu, l'esprit nouveau de la Renaissance, proclamait que la nature et l'homme méritaient d'être reconnus en eux-mêmes et pour eux-mêmes.
Rabelais est considéré comme le plus éblouissant des auteurs français de la Renaisance, Il expose dans ses œuvres et notamment dans Pantagruel, ses idées à caractères humanistes. Dans cet extrait qui est une lettre de Gargantua à son fils Pantagruel, le père invite son fils à apprendre tous les domaines connus à l'époque: les langues, la littérature antique, les sciences, le droit et l'étude des textes sacrés.
La question que nous allons nous poser est la suivante: quelle conception de l'éducation se dégage de ce texte de Rabelais?
[...] La pédagogie de la Renaissance (140-1600), Paris, Fayard - Michel Rouche, Histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France, Paris, Perrin, 2003. [...]
[...] Au Moyen-Age, l'instruction servait l'Eglise, elle était destinée à former les clercs. Il n'y avait que les membres du clergé qui étaient autorisés à enseigner publiquement. Le but de cet enseignement était d'apprendre à lire les textes sacrés, et pour les pères de l'Eglise, à prêcher, démontrer les dogmes. Ce que Rabelais reproche à cet enseignement Ce type d'enseignement a provoqué les critiques des Humanistes, et en particulier de Rabelais, qui dans ses oeuvres le ridiculisa parce qu'il le juge superficiel et artificiel car il repose sur la mémoire et ne pousse pas à la réflexion. [...]
[...] Si au Moyen-Age on ne s'intéressait pas à l'apprentissage des langues (la langue grecque est peu connue, et le latin est uniquement utilisé comme langue d'Eglise), au XVIe siècle, on s'intéresse au latin et au grec, mais aussi à l'hébreu et à l'arabe. Les humanistes sont donc des traducteurs et deviennent par la suite, des érudits en matière de langues. Le terme de Renaissance désigne une période de changement qui se présente comme un âge de lumière mettant fin aux ignorances du Moyen-Age. L'esprit qui se développe à la Renaissance fait naître le souhait d'une nouvelle forme d'éducation, plus proche de la vie. [...]
[...] Mais parce que selon le sage Salomon, sapience n'entre point en âme malivole et science sans conscience n'est que ruine de l'âme, il te convient servir, aimer et craindre Dieu, en lui mettre toutes tes pensées et tout ton espoir, et par foi formée de charité être à lui adjoint en sorte que jamais n'en sois désemparé par péché. Aie suspect les abus du monde. Ne mets ton coeur à vanité, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Sois serviable à tous tes prochains et les aime comme toi-même. [...]
[...] Rabelais est considéré comme le plus éblouissant des auteurs français de la Renaisance, Il expose dans ses œuvres et notamment dans Pantagruel, ses idées à caractères humanistes. Dans cet extrait qui est une lettre de Gargantua à son fils Pantagruel, le père invite son fils à apprendre tous les domaines connus à l'époque: les langues, la littérature antique, les sciences, le droit et l'étude des textes sacrés. La question que nous allons nous poser est la suivante: quelle conception de l'éducation se dégage de ce texte de Rabelais? [...]
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