Depuis le début du 18e siècle, le territoire des Pays-Bas du Sud était sous la domination des Autrichiens, c'est-à-dire sous celle de l'empereur. Le premier, Charles VI eut un règne bienveillant mais n'y vint jamais ; il était représenté par le prince Eugène de Savoie, gouverneur et capitaine général. Mais l'harmonie entre ce prince et les provinces était fragile, voire impossible: plusieurs troubles éclatent dans les villes (Anvers, Malines…) dans la 2e moitié du 18e siècle. Mais les Belges devaient se faire au nouveau régime.
De 1735 à 1736, Charles VI est occupé par la guerre de la Succession de Pologne. Une gouvernante est nommée, Marie-Elisabeth : 16 années de paix et de prospérité suivent. Charles VI meurt en 1740, évènement qui précipite une guerre de succession d'Autriche au terme de laquelle Marie-Thérèse prend le trône en 1748 (Marie-Elisabeth était morte en 1741). Les Belges lui jurent fidélité, mais très vite celle-ci chercha à rattacher l'administration de la Belgique à Vienne ; elle contribua largement au redressement de l'économie. Elle régna avec son mari, François 1er. A leur mort, le trône revint à Joseph II.
[...] L'annexion de la Belgique assure à la France la barrière convoitée du Rhin : nous ne voulons pas soulever le pays, ni fraterniser avec lui ( ) il faut se hâter d'extraire toutes les ressources qui pourraient favoriser une nouvelle invasion de l'ennemi De nouvelles fois des massacres et des pillages ont lieu, surtout contre les religieux (16 prêtres décapités à Arras, l'évêque de Namur arrêté Le Belgique dut verser 80 millions de francs + des impôts sur nobles et clergé. Le pays est ainsi ruiné. Le 1er Août 1795, la convention vote l'annexion des PB, du pays de Liège et de la principauté de Stavelot- Malmédy. [...]
[...] Sus au traité de la Barrière[4] : il profita de la guerre anglo-française (1782) pour supprimer des garnisons de la Barrière, c'est-à-dire des troupes hollandaises stationnées sur les frontières avec la France. Dès lors, Joseph II pensa pouvoir obtenir le soutien de la France, mais celle- ci refusa (1785). Anti-cléricalisme d'un empereur sacristain : dès lors, il se donna pour mission de réformer les Etats, et notamment il subordonna l'Eglise à l'Etat. Un certain despotisme se dégageait de sa politique, mais également s'inspirait des Lumières. [...]
[...] Un autre soulèvement connaît le même sort, la guerre des gourdins dans le département des Forêts. En 1799, les Français avaient, à force de violentes répressions, maté les révoltes belges. Les bienfaits du Consulat : le 9 Novembre 1799, Napoléon fait envahir la salle des 500 et renverse le Directoire (coup d'État du 18 brumaire). Il prend le titre de 1er consul. Les Belges furent rassurés par une éventualité de paix intérieure, car le consul lançait des signes de bienveillance en mettant fin aux persécutions religieuses. [...]
[...] Continuant sa politique réformatrice, il en vint à ne plus prendre l'avis des Etats ( pour lui, la politique d'un seul, même médiocre, valait mieux. Dans une même optique, il fit un édit par lequel il abolissait les coutumes et les traditions des provinces, les administrations mises sous tutelle, la chambre des comptes de Bruxelles réorganisée sur le modèle de celle de Vienne. Brusques réformes d'institutions périmées : Au début de son règne, l'économie des PB autrichiens était relativement viable grâce à l'affaiblissement des corporations des métiers. [...]
[...] Le peuple, sans vraiment rien y comprendre, suivit les modernistes se plaignant de leur pauvreté. Ainsi, le prince se fit l'ennemi de tous. En 1785, il met le feu aux poudres en interdisant l'ouverture d'une salle de jeu de spa et provoque la naissance de contestations de plus en plus violentes. Le 18 Juin 1789, les Liégeois se soulèvent et obligent le prince de ratifier la nomination de 2 bourgmestres populaires. La principauté était ainsi laissée aux mains du gouvernement des bourgeois progressistes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture