Louis XVI, Révolution française, Robespierre, despotisme royal
Le 10 août 1792, le roi est arrêté et emprisonné dans la prison du Temple, il lui est reproché d'avoir soutenu par son comportement, « une guerre entreprise en son nom contre la Constitution et l'indépendance nationale », et d'avoir donc trahi son serment de fidélité à la Nation. La question pour les députés est alors de se prononcer sur le sort de Louis XVI. Le 3 décembre 1792, Robespierre prononce un discours devant la Tribune de la Convention portant sur son point de vue au regard du jugement de Louis XVI, qui aura lieu un peu plus d'un mois plus tard.
[...] Le souhait de la condamnation à mort de Louis XVI avec l'énonciation des crimes du roi par Robespierre « La peine de mort [ . ] ne peut être justifiée que dans les cas où elle est nécessaire à la sûreté des individus ou du corps social ». (l.52-53) Ici, Robespierre, d'habitude contre la peine de mort, énonce que celle-ci peut être utile dans le cas ou la vie des citoyens où de l'activité social du pays est en danger. [...]
[...] La question est alors, pour les députés, de se prononcer sur le sort de Louis XVI. Le 3 décembre 1792, Robespierre prononce un discours devant la Tribune de la Convention portant sur son point de vue au regard du jugement de Louis XVI qui aura lieu un peu plus d'un mois plus tard. Robespierre était un avocat et homme politique français, figure emblématique de la Révolution française, il fera partie du Club des Jacobins. 1792 fut une année charnière de l'histoire française, le 20 avril, la France entre en guerre contre l'Autriche, à la suite de cette entrée en guerre, l'assemblée va adopter trois décrets défensifs qui devront être acceptés par le roi. [...]
[...] Comment Robespierre, dans son discours du 3 décembre 1792, montre-t-il son point de vue à l'égard du jugement du roi Louis XVI ? Le roi doit être condamné pour les crimes qu'il a commis sur les citoyens français son innocence comporte des risques (II). La condamnation de Louis XVI pour les crimes qu'il a commis Le roi a commis des crimes sur ses citoyens il doit donc être condamné à mort Le roi doit être condamné pour ses crimes « Louis a été détrôné par ses crimes » (l.15) Louis XVI a été destitué des ses fonctions royales qu'il a commis au sein de son pays. [...]
[...] La condamnation à mort est une chose grave, cependant l'innocence du roi comporterait des risques. Les risques de l'innocence du roi L'innocence de Louis XVI pourrait donner recours au despotisme royal mais également accuser le peuple français La non-culpabilité du roi conduisant au despotisme royal et à la mise en danger de la Révolution « Proposer de faire le procès à Louis XVI, de quelque manière que ce puisse être, c'est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel ; c'est une idée contre-révolutionnaire, car c'est mettre la révolution elle-même en litige ». [...]
[...] Le peuple français possiblement jugé fautif « Vous n'aviez point le droit de le retenir en prison. Il a celui de vous demander son élargissement et des dommages et intérêts ». (l.45) Le roi n'avait pas le droit d'être emprisonné, ainsi, si celui-ci n'est pas condamné à mort, il pourrait se retourner contre le peuple l'ayant mis en prison afin de lui demander des dommages et intérêts dont il pourrait faire l'objet à la suite de la faute commise par ceux l'ayant envoyé en prison. [...]
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