Croyances populaires, époque moderne, historiographie, Société Typographique de Neuchâtel, traditions païennes, Le Grand Massacre des Chats, Robert Darnton, folklore, sorcellerie
L'historiographie portant sur la période du XVIIIe siècle n'est pas mince. Pour ce qui en est de l'histoire des mœurs et cultures, plusieurs recherches abordèrent le sujet. L'approche la plus manipulée est certainement celle possédant le plus de sources primaires, c'est-à-dire l'histoire des classes supérieures. Celles-ci laissèrent de nombreuses traces évaluant leur style de vie ainsi que celle des classes inférieures. La particularité de la recherche de Robert Darnton consiste en l'exploration de la classe inférieure française du XVIIIe siècle, et ce en se servant des sources primaires et non des observations faites par les classes supérieures. Les traditions orales de l'époque, les actes de mariage, les testaments ainsi que les archives de la Société Typographique de Neuchâtel lui seront donc utiles à sa recherche.
[...] L'ouvrage de Darnton porte le nom de l'histoire abordée dans le deuxième chapitre de son livre Le grand massacre des chats Cette histoire, racontée par Nicolas Contat quelques années après l'événement. Le tout raconte l'histoire du mode de vie d'apprentis imprimeurs vivant sous un même toit, celui de l'imprimerie. Selon Contat, la vie d'apprenti est dure[4] L'histoire qu'il raconte démontre comment on percevait la place des ouvriers dans la société, et ce, selon le point de vue des classes sociales inférieures. [...]
[...] Ce travail de recherche consiste à fournir une analyse critique de l'œuvre Le Grand Massacre des Chats de Robert Darnton ayant pour point de départ certains comptes-rendus portant sur l'ouvrage. Ce sont donc ceux de Philip Stewart, William Palmer & de Nicole Belmont qui furent retenus pour ce travail. N'étant pas le seul historien à s'intéresser au sujet que sont les mœurs et la culture, des noms tels que Philippe Ariès, Michel Vovelle & Arlette Farge seront mentionnés au courant de cette recherche. [...]
[...] Toutefois, il fut intéressant de passer au travers de chacune des classes sociales, et ce, en tenant compte de leur point de vue. Darnton expose plus ou moins les mêmes problèmes dans chacun de ses chapitres et cela nous permet donc de comprendre comment chacune des classes sociales réagissait face à ces problèmes ou interagissait avec les autres classes sociales. Bibliographie Sites Web de Références Revues. Revues.org : Portail de revues en sciences humaines et sociales http://www.revues.org/, consulté le 17 février 2013. [...]
[...] Toutefois, cette histoire du grand massacre des chats expose la perception des gens de l'époque face à l'inégalité. Il est certain que la superstition persistait encore chez le peuple puisque le symbole qui est de donner la mort à un chat afin de donner de la malchance à son maître démontre un esprit fermé de la société. Cette tradition orale circulait chez les classes sociales inférieures n'étant pas encore au courant des réelles idées des Lumières. Ceci démontre donc la division entre les classes si l'on compare les dates de cet écrit et de celui de la Description. [...]
[...] L'histoire n'est pas la seule discipline s'intéressant à l'histoire des mentalités. En fait, Darnton, dans son premier chapitre, aborde le sujet selon différents points de vue appartenant à différents domaines d'études des sciences sociales. Il explique que les historiens, afin de bien maîtriser leur recherche du sujet, doivent entreprendre une étude anthropologique et folklorique. Les psychanalystes eux s'intéressent plus à l'inconscient et aux comportements des personnages. Les analystes, quant à eux, doivent étudier les détails pointilleux dans la structure des textes. [...]
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