Dans la seconde moitié du XIXème siècle voit le jour l'affirmation des nationalités. A partir de 1848 et ce notamment pour les états italiens on voit apparaître un schéma d'unification nationale, plus ou moins lent selon les pays. Ici, nous sommes en présence d'une source d'époque à caractère littéraire qui est destinée à être lue à l'oral. Elle est écrite en 1860 et prononcée plus précisément le 18 juin. Victor Hugo (né le 26 février 1802 à Besançon –mort le 22 mai 1885 à Paris) , célèbre dramaturge et poète romantique en est l'auteur .C'est le fils d'un général de l'empire de Napoléon , il est pourtant élevé par sa mère avec la haine de l'empereur . Victor Hugo est dès son plus jeune âge passionné par la poésie et participe à de nombreux concours organisés par l'Académie française, il est alors vu comme un auteur bien-pensant. En 1831 il écrit Notre dame de Paris mais suite à la mort de sa fille Léopoldine il se dirige vers l'engagement politique .En 1843 il devient pair de France puis député en 1848. Mais le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte le pousse à l'exil à Jersey puis à Guernesey. C'est d'ailleurs là qu'il y écrit les Châtiments en 1853 puis les Contemplations en 1856b.Le discours est écrit à Jersey en 1860, c'est en quelque sorte un clin d'œil à son exil de 1848 , Victor Hugo faire un retour triomphal sur son île pour parler de l'expédition des mMille L'échec des révolutions de 1848 avait divisé les patriotes italiens. Désespérant de voir l'unité iitaliennese réaliser par une voie démocratique certains se trouvent vers le royaume de Piémont Sardaigne qui, en 1859, tente avec le soutient ambigu de Napoléon III, de chasser l'Autriche hors de l'Italie et ce pour prévoir la formation d'un royaume de Haute Italie. Dès le 27 avril la guerre est déclarée, l'avantage est pris sur l'Autriche par de nombreuses victoires militaires C Cependantla France demande un traité de paix avec l'Autriche. Elle obtient l'armistice de Villafranca puis la paix de Zurich le 10 novembre 1859 avec l'Empire autrichien entrainant la démission de Cavour qui refuse de se voir attribuer une défaite diplomatique après une victoire militaire. Le discours toujours sur un ton lyrique apparait dans un premier temps comme étant l'apologie de Garibaldi, puis de l'Italie unifiée et enfin la glorification du soulèvement de tout un peuple.
[...] Il combat pour la défense de Montevideo en 1843 lors de la guerre entre l'Uruguay et l'Argentine et y créé ce qui le fait sa renommée. Des volontaires venant de tous les pays l'entourent pour ses combats. Ils revêtirent tous des tuniques de laine rouge qui avaient été confectionnées pour les travailleurs des abattoirs de Buenos Aires : c'est la création des chemises rouges qui deviennent vite des symboles de la liberté, ils revêtent tous le même habit, signe d'unité. Il finit de bâtir sa légende lorsqu'il devient général en chef de l'armée uruguayenne. [...]
[...] Il compare donc la patrie italienne à une mère nourricière de son peuple pour son unité. Les progrès évoqués sont nombreux, il y a d'abord le fait que l'unification a une portée plus large, elle ne vise plus l'élite, mais tout le peuple italien. Comme le décrivait Garibaldi lui-même dans ses mémoires “Qu'ils étaient beaux sous les vêtements divers avec lesquels ils étaient sortis de leurs ateliers quand le clairon du devoir les avait appelés. Ils étaient beaux , bien beaux avec l'habit et le chapeau de l'étudiant , ou le costume plus modeste du maçon , du charpentier , du serrurier. [...]
[...] On peut aussi évoquer la consultation du peuple sur la question de son avenir. C'est une rupture importante avec les pratiques antérieures, les gouvernements ne disposent plus des territoires et des populations comme ils l'entendaient. C'est grâce à Napoléon III qui souhaite d'abord que la population soit consultée, les premières plébiscitassions du peuple sont données, suivies plus tard de celles de Cavour (Exemple du 11-12 mars 1860 en Toscane oui sur votants). Le début d'une unification Victor Hugo évoque Daniel Manin (ligne 35) qui est homme politique et acteur du Risorgimento, il est contre l'occupation de l'Autriche et veut que Venise devienne une république qui se fera en 1848. [...]
[...] L'échec des révolutions de 1848 avait divisé les patriotes italiens. Désespérant de voir l'unité italienne se réaliser par une voie démocratique certains se trouvent vers le royaume de Piémont Sardaigne qui, en 1859, tente avec le soutient ambigu de Napoléon III, de chasser l'Autriche hors de l'Italie, et ce pour prévoir la formation d'un royaume de Haute Italie. Dès le 27 avril, la guerre est déclarée, l'avantage est pris sur l'Autriche par de nombreuses victoires militaires. Cependant, la France demande un traité de paix avec l'Autriche. [...]
[...] Commentaire de texte Discours du 18 juin 1860 de Victor Hugo Dans la seconde moitié du XIXe siècle voit le jour l'affirmation des nationalités. À partir de 1848, et ce notamment pour les états italiens on voit apparaître un schéma d'unification nationale, plus ou moins lent selon les pays. Ici, nous sommes en présence d'une source d'époque à caractère littéraire qui est destinée à être lue à l'oral. Elle est écrite en 1860 et prononcée plus précisément le 18 juin. [...]
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