Louis XVI, Saint-Just, Rousseau, Robespierre, Convention nationale, première République, guillotine, Cromwell, Marie-Antoinette, César, Catilina, assemblée constituante, Montagnards
Ami proche de Robespierre, ce jeune homme était un fervent partisan de la Terreur, il était même surnommé « l'Archange de la Terreur ». Suite à la journée du 10 août 1792, qui est la prise du palais des Tuileries, parfois appelée la « seconde Révolution », opposant les républicains, dirigés par la Garde Nationale et les royalistes, dirigés par Louis XVI, celui-ci fut jugé. Ce discours fut énoncé lors de ce procès, le 13 novembre 1792 devant la Convention Nationale, à destination des députés, mais plus ouvertement au peuple français. L'enjeu de ce texte est donc le jugement du roi, l'avenir de la République.
[...] La dernière allusion à la République romaine est : il est le meurtrier [ ] du Champ-de-Mars la célèbre place où les militaires pouvaient se trouver en armes, et où se tenaient les comices centuriates et les comices tributes. Mais les meilleures références sont celles connues de tous, l'histoire contemporaine est donc fortement présente dans ce discours ; au début de l'extrait, Saint-Just écrit, la Grande-Bretagne, après Cromwell mort, vit renaître les rois Deux Cromwell eurent un rôle dans l'histoire britannique, Richard, qui fut Lord Protecteur uniquement pendant 4 mois et démissionna pour laisser la place de nouveau à la monarchie ; Saint-Just ne doit pas parler de ce Cromwell-ci, mais plutôt du père du premier, Oliver, qui a pris part à l'élaboration d'un Commonwealth républicain, le régime politique qui a inspiré les républicains pour la révolution de 1789. [...]
[...] Conséquemment, Louis [ ] ne s'était pas obligé Saint-Just nous montre qu'une République doit être gouvernée par le peuple dans sa totalité, et non par un seul personnage. Ce discours eut une grande portée, car Saint- Just était le seul à s'être prononcé contre les éléments du jugement. Certains journaux en parlèrent, comme Libération, qui invita à tous de publier partout et en gros caractères : on ne peut régner innocemment la phrase qui résumerait tout le discours du jeune député. [...]
[...] De plus, son discours fut imprimé et distribué, et certains députés le réimprimèrent pour le distribuer autour d'eux. Suite à ce discours, le jugement se tourna pour une exécution ; le 21 janvier 1793, Louis XVI fut guillotiné. [...]
[...] Mais il semblerait que durant la révolution elle serait devenue de nouveau française la fin de la guerre de Succession, la France a cédé Tournai à l'Autriche, mais cela n'opposait pas le roi et les républicains. Ceux qui veulent un procès du roi sont des personnes faibles, qui sont capables de se laisser gouverner par un tyran, et également capables de laisser un roi revenir au pouvoir ; mais également n'importe quel illuminé peut prendre le pouvoir en examinant cette couardise. Il s'appuie sur le peuple anglais et romain durant l'Antiquité pour tirer ces conclusions. [...]
[...] Ce roi est également à l'origine de deux guerres civiles, de 1642 à 1645 puis de 1648 à 1649 où il fut vaincu deux fois ; par la suite il fut jugé pour haute trahison et tué. Saint-Just énonce également les noms de deux personnages connus morts récemment, Léopold II d'Autriche, mort en mars 1792, par ses liens de sang avec Marie-Antoinette, il était contre les révolutionnaires, les affrontant avec le langage, ainsi que Gustave III de Suède assassiné le même mois que Léopold II par la noblesse de son pays car il luttait contre celle-ci en renforçant son pouvoir absolu afin de plus d'égalité pour tous ses sujets. [...]
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