L'article donné s'intitule, « les mécanismes de l'ascension sociale au XVIIe siècle ». Il s'agit en fait du chapitre III, du livre de François Joseph Ruggiu, Les élites et les villes moyennes en France et en Angleterre (XVIIe – XVIIIe siècles). Ce livre se compose de neuf chapitres dans lesquels, l'auteur mène une étude différentielle des élites dans les villes moyennes au XVIIe et au XVIIIe siècles, en analysant à la fois le cas anglais avec comme point de repère les villes de Chester et de Canterbury et le cas français avec les villes d'Alençon et d'Abbeville, autrement dit il tente d'établir la part des divergences et de convergences entre les deux exemple. Nous allons donc tenter de comprendre ce que l'auteur a voulu démontrer et comment.
[...] Cette question ne semble pas avoir de réponse précise, puisque tout au long de son article, François Joseph Ruggiu, reste centré sur les exemple de Chester et Canterbury et ceux d'Alençon et d'Abbeville, il n'aborde pas le cas des pays par conséquent ce serait conclure à des généralités et oublier la particularité choisit par l'auteur, à savoir le cas des villes moyennes. Toutefois, en se référant à la préface de son livre écrite par Jean Pierre Poussou, on peut voir que l'étude dans la globalité de ces élites, les rendent plus significatives, c'est-à-dire, que par leur ressemblances et leur diversités, ces conclusions se peuvent être applicable, autrement dit généralisées. [...]
[...] Ainsi, surtout dans la dernière partie de son article, où il s'attache au devenir des familles ayant profité de l'ascension sociale par la logique guerrière de la monarchie française et en Angleterre, sur le degré d'engagement lors des luttes politiques (conclusion chapitre III), que ces familles n'ont pas toutes accédées à la noblesse et que certaines n'ont cessé de monter et de redescendre l'échelle sociale. Enfin, concernant cette échelle sociale, nous pouvons dire que la principale distinction entre la France et l'Angleterre réside dans cette échelle sociale, à savoir que l'idéal social était plus rapidement accessible en angleterre. Par conséquent dans cet article l'auteur remet en cause la non mobilité dans la hiérarchie sociale et interroge les conclusions historiques sur l'étude d'exemple, à savoir leur portabilité à une échelle plus grande. [...]
[...] Dans sa dernière partie, l'auteur montre certaines divergence entre le cas anglais et le cas français en s'inscrivant dans la durée. Ainsi, pour la France, l'accès à la noblesse tend à se faire plus particulièrement par l'armée, du à l'état de guerre (conquête territoriale, guerre religieuse, rivalité avec l'Espagne et l'Empire). Cet engagement militaire tend à faire apparaître un certain mélange, une confusion entre noblesse de robe et noblesse d'épée. Contrairement au cas français, en Angleterre, il n'y a pas de prédominance d'un domaine particulier permettant ascension sociale ; certains y parviennent par l'armée, d'autres par le droit, ou l'exercice d'une charge locale , ce sont ces éléments qui caractérises la gentry urbaine anglaise. [...]
[...] Dans cet article, en s'intéressant aux villes moyennes, François Joseph Ruggiu tente de démontrer que les gros bataillons de nobles des villes (introduction chapitre III), sont issus de ces ascensions sociales et que contrairement aux historiens des villes de l'époque moderne, il tente de rendre compte de la mobilité existante dans cette société urbaine. Ainsi, on peut dire que François Joseph Ruggiu n'établit pas une étude de rapport entre les élites et les villes moyennes, mais qu'au contraire, il réalise une étude comparative et complémentaire. Donc la question que l'on peut maintenant se poser à lecture de cet article semble être relative aux conclusions de l'auteur, à savoir si l'on peut les étendre au territoire plus vastes des pays étudiés. [...]
[...] Commentaire du chapitre III intitulé "Les mécanismes de l'ascension sociale au XVIIe siècle". Extrait du livre de François Joseph Ruggiu : Les élites et les villes moyennes en France et en Angleterre (XVIIe XVIIIe siècles) L'article donné s'intitule, les mécanismes de l'ascension sociale au XVIIe siècle Il s'agit en fait du chapitre III, du livre de François Joseph Ruggiu, Les élites et les villes moyennes en France et en Angleterre (XVIIe XVIIIe siècles). Ce livre se compose de neuf chapitres dans lesquels, l'auteur mène une étude différentielle des élites dans les villes moyennes au XVIIe et au XVIIIe siècles, en analysant à la fois le cas anglais avec comme point de repère les villes de Chester et de Canterbury et le cas français avec les villes d'Alençon et d'Abbeville, autrement dit- il tenter d'établir la part des divergences et de convergences entre les deux exemples. [...]
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