A la mort de tous les enfants de Philippe le Bel, le problème de la succession royale se pose : Le trône doit-il revenir au petit fils de Philippe le Bel, Édouard III, roi d'Angleterre et fils d'Isabelle où doit-il être transmis au neveu de Philippe le Bel, le comte de Valois ? C'est ainsi à partir de toutes ces difficultés que nous pouvons attester de la nécessité de règles pour la dévolution de la couronne. Les principes coutumiers ne suffisant plus, la Constitution coutumière va essayer d'assurer la continuité de la dynastie royale.
Jean de Venette écrit "Les Chroniques" en 1337, au début de la Guerre de Cent Ans. Il va ainsi étudier les origines et les effets de la loi salique en France. Dans notre texte, il va relater toutes les difficultés rencontrées par le pouvoir royal pour la succession de Charles IV. Le texte va alors argumenter le principe de masculinité appliqué pour la succession royale.
Sur quels moyens, le principe de masculinité est-il affirmé lors de la succession royale au milieu du XIV siècle ?
[...] B. Confirmé par les coutumes féodaux-vassaliques On va utiliser le consentement des barons : Les barons furent convoqués On cherche un roi pour la garde du royaume = Mission divine. On ne veut pas être assujettis au roi d'Angleterre : Il est le vassal du roi de France. Philippe Vi va recevoir en 1329 l'hommage d'Edouard III. Tout cela va déboucher sur la guerre de Cent Ans (1337). [...]
[...] Nous allons ainsi pouvoir s'interroger sur : Sur quels moyens, le principe de masculinité est-il affirmé lors de la succession royale au milieu du XIV siècle ? Nous allons ainsi étudier l'extrait de la Chronique en deux parties. Dans une première partie nous étudierons Le principe de masculinité affirmé par la constitution coutumière Dans une seconde partie, nous essayerons d'argumenter le principe en traitant le principe de masculinité confirmé I. Le principe de masculinité affirmé par la Constitution coutumière Le principe de masculinité s'affirme en deux étapes : Il va tout d'abord s'affirmer en excluant les femmes au trône en 1316 (A.). [...]
[...] "Les Chroniques", Jean de Venette (1337) - le principe de masculinité lors de la succession royale au milieu du XIVe siècle Le miracle capétien est une période d'hégémonie pour la dynastie capétienne : D'Hugues Capet à Philippe le Bel, tous les rois de France n'ont eu que des fils . La succession royale était alors de sens régi par des règles coutumières. En 1314, Philippe le Bel meurt en laissant quatre enfants, trois garçons et une fille, Isabelle. La succession de la couronne revient alors au fils ainé du Roi par application du principe de primaugénité. [...]
[...] Confirmé par des raisons juridiques et politiques Des raisons politiques : On ne veut pas de main mise anglaise N'admettaient pas d'être assujettis aux Anglais : Edouard III est aussi roi d'Angleterre. Des raisons juridiques expliquent l'exclusion des descendants. Nombre de juristes compétents en droit canon et en droit civil». Le droit canonique La femme ne fait pas pont et planche Le droit civil est inspiré de par la redécouverte des compilations romaines Nemo dat quod non habet : Personne ne donne ce qu'il n'a pas. Ces raisons juridiques et politiques vont être appuyées par la coutume féodo-vassalique. [...]
[...] Cependant, les grands barons ainsi que Philippe V vont invoquer le principe de masculinité pour l'écarter de la succession royale : ( . ) Non en raison de son degré de parenté mais en raison de son sexe Le mariage peut porter atteinte au royaume de France : La femme n'a pas accès personnellement au pouvoir royal Le roi est sacré, et une femme ne peut pas l'être : La femme n'est pas admise au sacerdoce. L'article 59 de la loi salique : Seuls les frères héritent. [...]
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