christianisme, missionnaire, Japon, Toyotomi Hideyoshi, Tokugawa Leyasu, Tokugawa Yoshimune, Samurai, Daimyô, Shintô, wakô, Hatakeyama, Miyoshi, commentaire
TOYOTOMI Hideyoshi est né en 1537 et mort en 1598, il est issu d'une famille modeste. Homme de guerre, il se rentre au service d'Oda Nobunaga en 1554. Homme de guerre compétent, il gravit les échelons et devient l'un des fidèles de Nobunaga et acquiert titres et richesse. En 1582 Nobunaga meurt assassiné. En vengeant sa mort, Hideyoshi en retire une certaine légitimité et s'impose à la tête du clan Ôda.
[...] Les Daimyô appartenaient à plusieurs catégories : Fudai- Daimyô (attachés personnellement au Shôgun), Tozama-Daimyô (ralliés au bakufu), Shinpan-Daimyô (appartenant au clan Tokugawa). C. Shintô : Il s'agit de l'ensemble des croyances autochtones propre au Japon et antérieur aux contacts avec les systèmes de pensée continentale. C'est une religion polythéiste et animiste. Le shintô correspond à un culte de la nature ainsi qu'en la croyance de divinités ancestrales et agricoles, un culte de l'empereur . Il existe des liens forts entre les divinités et leurs sanctuaires. Le shintoïsme est également marqué par son caractère local. [...]
[...] Cependant ses rapports changent à partir de 1587 suite à une campagne militaire dans le Kyushu. L'édit sonne un coup d'alerte pour les missionnaires, mais concerne également les convertis ou les futurs chrétiens de l'archipel. Dès la première ligne Hideyoshi admet la liberté de culte de chacun : le choix de devenir fidèle du padre est laissé à la conscience de chacun Cependant celle-ci est relative puisqu'elle ne s'applique pas de la même manière selon l'origine sociale de chacun. En effet l'édit précise que : Quiconque dispose d'un fief de plus de 200 choux et peut prévoir deux à trois mille kan de riz récolté chaque année doit recevoir la permission des autorités avant de devenir un fidèle du padre 200 choux 2 à 3 mille kan de riz évoque les revenus d'un domaine et donc la richesse que son seigneur a à disposition. [...]
[...] Susumu, Dictionnaire historique du Japon, Maisonneuve et Larose, Paris III. Analyse des extraits d'un édit de limitation à la propagation du Christianisme en 1587 et d'un édit d'expulsion des missionnaires en 1587 A. Expliquez le contexte dans lequel ces édits ont été publiés : quelle est alors la place du christianisme au Japon ? Lorsque les premiers Européens arrivent au Japon, le pays est morcelé entre différentes autorités. Officiellement gouverné par l'empereur c'est le shogun qui exerce la réalité du pouvoir. [...]
[...] La diffusion du christianisme suit le développement du commerce. L'arrivée de François Xavier en 1549 marque le point de départ d'une présence continue des Portugais au Japon et notamment celle des jésuites. En effet, la Compagnie de Jésus utilise les marchands portugais pour faciliter l'évangélisation du Japon en leur demandant de débarquer dans certains ports plus que dans d'autres. Cette stratégie explique ainsi l'installation et l'influence plus importante des jésuites dans la région du Kyushu alors que les Portugais accostent plus au sud du pays notamment à Nagasaki et l'application de l'évangélisation par le haut (les Daimyô se convertissent pour obtenir des avantages commerciaux). [...]
[...] On lui attribut alors un nouveau nom de clan celui de Toyotomi. Afin d'assurer sa descendance il adopte son neveu Hidetsugu cependant la survie de son fils Hideyori le pousse à déshériter Hidetsugu. Il œuvre durant sa vie dans un but de réunification du Japon et pose les bases d'un État Moderne (reprise du monnayage, contrôle des mines, des ports de commerce, séparation entre paysans et guerriers . Il entreprend même de conquérir la Chine et la Corée, mais les expéditions qu'il lance sont des échecs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture