Autriche, Marie-Thérèse, Joseph II, josephisme, XVIIIème siècle, pape, réformes religieuses, tutelle de l'état, émancipation du pouvoir pontifical, réforme anticléricale, tolérance du protestantisme, protestant, catholique, papauté, monarchie absolue
La seconde moitié du XVIIIe siècle voit apparaître une Eglise d'état intégrée dans le cadre du mouvement des Lumières. Prônant un absolutisme éclairé ou réformé, divers pays européens se voient traversés par une volonté de réforme, qui se réalise parfaitement sous le modèle du joséphisme, issu de l'empereur Joseph II. Par définition, le joséphisme vise une subordination des affaires de l'État, tant administratives que religieuses. Les bases étant établies par l'archiduchesse d'Autriche et l'impératrice Marie-Thérèse à partir de 1745, l'empereur Joseph II tente d'entreprendre une politique de réorganisation des pays d'Autriche et de Bohême, dans le but de retrouver un Etat unifié, moderne, et surtout centralisé...
[...] En effet, notre premier document est une lettre de l'impératrice Marie-Thérèse destinée à Joseph II, datée de juillet 1777. À travers celle-ci, Marie-Thérèse expose à l'empereur son mécontentement devant une mauvaise administration de royaume ou encore le manque de religion de ses sujets, qui selon elle, sont les causes de la ruine des provinces. Par la suite, celle-ci s'applique donc à évoquer ses volontés de changementet sa volonté de trouver un Empire avant tout religieux, sans persécution ni indifférence. Le deuxième document de notre corpus présente l'édit de tolérance établi par Joseph II en 1781, qui vise à protéger l'Église catholique et à accorder une toléranceau culte protestant qui représente une part non-négligeable de la société. [...]
[...] L'Autriche de Marie-Thérèse et de Joseph II - Introduction et proposition de plan La seconde moitié du XVIIIe siècle voit apparaître une Eglise d'état intégrée dans le cadre du mouvement desLumières. Prônant un absolutisme éclairé ou réformé, divers pays européens se voient traversés par une volonté de réforme, qui se réalise parfaitement sous le modèle du joséphisme, issu de l'empereur Joseph II. Par définition, le joséphisme vise une subordination des affaires de l'État, tant administratives que religieuses. Les bases étant établies par l'archiduchesse d'Autriche et l'impératrice Marie-Thérèse à partir de 1745, l'empereur Joseph II tente d'entreprendre une politique de réorganisation des pays d'Autriche et de Bohême, dans le but de retrouver un Etat unifié, moderne, et surtout centralisé. [...]
[...] Mais ces réformes ne se passent pas sans revendication. En effet, nous allonsvoir dans notre dernière partie les différentes formes de résistance face au joséphisme. Les diverses formes de résistances face au joséphisme Les réactions de la mère de l'Impératrice avant la réforme L'édit non accepté par le peuple et l'Empire Ilexiste des formes de résistance parmi le peuple-même. Dans le document nous pouvons voir que l'impératrice évoque un comportement dissident de la part du peuple. Lignes 7 à le royaume est traversé par un manque de religion de la population qui ne selivre qu'à des intérêts et des passions contraires à l'Église, et que rien ne semble arrêter. [...]
[...] Dans notre premier document, l'impératrice stipule bien à la ligne 10 que la religion est politique, le seul moyen nécessaire au salut des âmes. Elle est le seul bonheur de l'État, ligne 15, et c'est ellequi permet aux populations de s'instruire : elle apprend à raisonner, le goût de la littérature, mais aussi à se conduire en société, lignes 22 à 25.Ainsi, le joséphisme place au centre de l'éducation et de la raison, l'Église, comme le suggère le document 3 sur lequel Joseph II, au côté de l'apôtre Pierre, est surmonté de l'œil de la raison. [...]
[...] Cette gravure datant de 1782, tente de représenter l'empereur au sommet de la hiérarchie ecclésiastique, aucôté de l'apôtre Pierre et surmonté de l'œil de la raison. Ainsi, à travers ce corpus, nous pouvons voir que toutes les volontés et les actes délivrés par le couple impérial dans leur politique « joséphiste » nous sont présentés pour comprendre les modalités et dynamiques de ce mouvement. Face à cela, nous pouvons donc nous demander comment notre corpus nous présente-t-il le joséphisme comme une redéfinition des rapports entre l'État et l'Église ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture