"Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces-Unies vers les empereur du Japon", écrit par Arnoldus Van Bergen, dit Montagnus, est l'ouvrage dont est extrait le texte. L'auteur a réuni plusieurs sources comme des récits de voyages, des journaux de bords, des documents d'ambassades mais aussi des témoignages pour réaliser cet ouvrage. A sa publication en 1680 son oeuvre connait un francs succès en Europe qui lui vaut d'être traduite en français, en anglais et aussi en allemand. Arnoldus Montagnus est né en 1625 à Amsterdam, il fut un homme politique hollandais, il a été plusieurs fois ministre en 1653 à Schellingwoude puis en 1667 à Schoonhoven, il a également été professeur et auteur. Il a écrit plusieurs ouvrages dans les domaines de l'histoire, de la géographie, de la théologie ( il a étudier la théologie à Leyde ) et d'autres sur les Provinces-Unies. Parmi ses oeuvres les plus connues on peut citer Atlas Japannensis, en 1670 Atlas chinensis, en 1671, et le plus célèbre : Le nouveau et inconnu monde en1671. Dans Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces-Unies vers les empereur du Japon, l'ouvrage dont le texte Le commerce hollandais à Dejima est extrait, il aborde différents thèmes liés aux moeurs, aux coutumes à la culture japonaise notamment à l'époque Edo.
[...] II- Dejima une porte ouverte sur le monde est un monde clos Unique fenêtre du Japon sur le monde occidental, Dejima resta un lieu très contrôlé par les autorités japonaise. Un lieu de contrôle des hommes Dejima était une île artificielle en forme d'éventa il de 120 mètres sur 75, créée par le creusement d'un canal au travers d'une petite presqu'île de la baie de Nagasaki; île était entourée tout autour d'un mur ou d'une palissade, seul un pont-levis constamment gardé la reliait à la terre ferme (lignes 4 à 8 plus l'illustration Elle abritait les maisons, les bureaux et les entrepôts du personnel de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces-Unies, fondée en 1602. [...]
[...] Les élites continuent pendant la période d'Édo a étudier ce qui se passe en Occident à travers les livres amenés de Hollande par les marins et commerçants de Dejima. La politique d'isolement prendra fin avec l'arrivée du commodore Matthew Perry en 1853, avec l'ouverture forcée des frontières par la convention de kanagawa signée en mars 1864. Le Japon par ce traité du s'ouvrir progressivement. Cette ouverture a permis à des étudiants d'aller étudier à l'étranger comme kikushi dairoku un mathématicien et homme politique japonais qui a étudié l'université de Cambridge, et parallèlement à des étranger ont pu aller au Japon. [...]
[...] Ils avaient quand même à leur service des japonnais payés et des serviteurs indonésiens principalement originaire de Java (ligne 27). Les contrôles et les restrictions ne se limitaient pas qu'aux individus, ils concernaient aussi toutes marchandises quittant ou entrant sur le territoire. Cependant les grands profits que les Hollandais retiraient, depuis l'expulsion des Portugais, d'un commerce dont ils étaient dorénavant les maîtres, leur firent supporter cette politique. Un contrôle des échanges La politique d'isolement était aussi bien un moyen de contrôler le commerce avec les autres nations qu'une façon d'affirmer la place du Japon dans une nouvelle hiérarchie en Asie orientale. [...]
[...] Parallèlement Le 29 juin 1598, cinq bateaux de la Compagnie van Verre de Rotterdam, quittent cette ville à destination de l'Extrême-Orient via le Détroit de Magellan. Presque deux ans plus tard, le 19 avril 1600, un de ces bateaux, De Liefde, ou l'Erasmus sous le commandement du britannique William Adams égaré par une violente tempête accoste à Bungo, sur l'île de Kyushu. Sur les 110 hommes de l'équipage initial, il ne restait que 24 survivants. William Adams a pu rencontrer Ieyasu Tokugawa, il gagna la confiance du shogun et devient son consultant dans les affaires étrangères, de plus les connaissance d'Adams en navires et en construction navale, son intelligence etc . [...]
[...] Il s'agit de Portugais qui faisaient voile vers Macao, sur la côte chinoise. Détournés de leur route par une tempête. Ils débarquent dans ce pays ou ils découvrent qu'il possède d'immense ressources à ce moment là le Japon est en situation de guerre civile entre les grands seigneurs féodaux pour la suprématie. Les Portugais concluent un accord avec un chef local afin de pouvoir commercer dans le port à Nagasaki, Ils s'établissent dans le port de Firando. C'est le début d'une relation fructueuse pour le Portugal qui est alors à la pointe de l'expansion coloniale et domine le commerce des épices dans l'océan Indien. [...]
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