Thomas Jefferson (1743 - 1826)

Thèmes abordés

Thomas Jefferson, Président des Etats-Unis, Déclaration d'indépendance américaine, George III, colonies britanniques, esclavagisme, Napoléon Bonaparte

Résumé du document

Thomas Jefferson fut le troisième président des États-Unis. Il est né le 11 avril 1743 et est mort le 4 juillet 1826.

Extraits

[...] VIE POLITIQUE Thomas Jefferson est élu en 1769 à la Chambre des Bourgeois de Virginie. C'est la première étape vers d'autres postes encore plus prestigieux, mais Thomas Jefferson ne pense pas à cela, lui, il pense à ?uvrer pour l'indépendance de son pays vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Les colonies qui vont composer la république des États-Unis se révoltent. Le roi de Grande-Bretagne, le roi George III, est bousculé et voit son empire vaciller. Pour pouvoir réussir à l'emporter contre le roi britannique, les hommes politiques américains n'hésitent pas à négocier avec d'autres chefs d'État, qui, après d'âpres négociations, répondent favorablement et soutiennent les insurgés. [...]

[...] Thomas Jefferson naquit à Shadwell. Son père, Peter Jefferson, fait cultiver du tabac et du maïs en exploitant sur un millier d'hectares une centaine d'esclaves. Il est élu à la chambre des bourgeois de Virginie, une assemblée locale. Sa mère, Jane Randolph, élève les dix enfants du couple. Thomas Jefferson va passer avec certains de ses frères et certaines de ses s?urs un bon nombre d'années en pension. À quatorze ans, Thomas Jefferson perd son père et hérite de Shadwell. [...]

[...] Au sein de la république des États-Unis, on fait confiance à Thomas Jefferson, qui va occuper de multiples fonctions. Il sera délégué au congrès intercolonial, ministre de la République en Europe, vice-président et enfin, le 4 mars 1801, il devient le troisième président de l'histoire des États-Unis. Malgré sa popularité importante, le président Jefferson aura en deux mandats du mal à contenir les velléités de l'Angleterre malgré la défaite et de la France désormais napoléonienne. Il ne réussira pas non plus à faire arrêter l'esclavagisme, lui qui pourtant fut le maître de centaines d'esclaves, va en devenir un ardent opposant, sans pouvoir convaincre du bien-fondé de la man?uvre consistant à l'abandonner. [...]