Sébastien Ier, Dom Antonio, Portugal, royauté, succession, royaume lusitanien, Afonso Henriques, Dos Santos Davim Damien
Pendant la fin de règne de João III, l'Empire portugais est entré dans une crise financière et politique, poursuivie sous Sébastien Ier, aggravée par la défaite de Alcacer Quibir. David Lopes explique que l'expansion du Portugal à travers le monde est exceptionnelle pour un royaume n'excédant pas deux millions d'habitants. On peut considérer qu'une cause directe du déclin portugais est liée aux dépenses imposées à ses ressources limitées, effort se révélant nécessaire pour maintenir une présence en Afrique et en Inde. Comme le souligne Sanjay Subrahmanyam, le commerce du poivre si lucratif sous Manuel Ier entre dans une phase de déclin apportant moins de ressources au Portugal.
[...] Il existe un nombre important de descriptions de la bataille écrites par des témoins, à l'image de Miguel Leitão de Andrada, Jeronimo de Mendonça, le capitaine castillan Luis de Oxeda, Les principaux textes sur Alcacer Quibir sont connus depuis longtemps, et ont été étudiés par plusieurs auteurs importants qui ont traité le sujet. Suivre le fil de la bataille en détaillant le point de vue des différents nobles présents et leurs faits et gestes permet de comprendre et de rendre au moins le rôle des aristocrates lors de la bataille. Cette politique africaine, tout en limitant l'ingérence castillane, doit permettre de vaincre et conquérir le Maroc, comme Ourique avait fait naître le Portugal. [...]
[...] Comme le souligne Jacqueline Hermann, Dom Antonio reçu le conseille de quitter Lisbonne pour un monastère à Penha Longa. L'aventure du Prieur de Crato s'exporte en dehors des limites du royaume de Portugal pour atterrir en France à la cour de Henri III ou en Angleterre d'Elizabeth Ire. Les prétentions de Dom Antonio sur le trône de Portugal est capable d'unir l'histoire européenne et le parcours singulier des hommes tant dans les hautes sphères de la noblesse que dans les couches populaires autour de sa propre aventure. [...]
[...] Lors de la question de succession se pose en 1578-1580, la demande de Dom Antonio a finalement été refusée car il n'a pas été reconnu comme fils légitime. En 1956, Joaquim Veríssimo Serrão publie O reinado de D. António Prior do Crato, travail soutenu sous forme de thèse de doctorat à Coimbra. Une œuvre monumentale et la première d'une trilogie inachevée sur le personnage, le travail est inégalé sur la période brève et mouvementée s'écoula entre l'acclamation à Santarém, en juin 1580, et la veille de la bataille navale de Vila Franca do Campo, sur l'île de São Miguel, aux Açores, en 1582. [...]
[...] Son incapacité à unir la noblesse portugaise dans son combat contre la prise de possession de l'Empire portugais par Philippe II et ses défaites d'Alcantara et de Porto, pousse Dom Antonio dans la seconde phase de son histoire en partant à la recherche d'alliée à commencer par la France de Catherine de Médicis. [...]
[...] Comme le souligne Sanjay Subrahmanyam, le commerce du poivre si lucratif sous Manuel Ier entre dans une phase de déclin apportant moins de ressources au Portugal. Une deuxième raison de la perte de profits est l'efficacité de l'Inquisition de Goa sous le règne de Sébastien Ier et de Dom Henrique. En prenant le pouvoir en 1568, Sébastien Ier affirme sa faculté suprême de gouverner, par l'imposition de sa propre volonté dans le gouvernement du royaume et de l'Empire, même lorsque cette volonté est exprimée par ses administrateurs et ambassadeurs. [...]
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