Croisades, prise de Nicée, Urbain II, Terre Sainte, califat égyptien
Selon Richard Fletcher, « Pour les écrivains islamiques, les Croisades n'étaient guère que des escarmouches qui infligeaient des piqûres d'épingle aux confins du monde islamique. » Si la première croisade, prêchée par Urbain II, fut un événement majeur de l'histoire de l'Europe occidentale, le fut-elle pour le monde musulman?
Des dizaines de milliers d'hommes partirent se battrent en Terre Sainte, où s'opposaient chiites fatimides du califat égyptien du Caire et sunnites dépendant du califat abbasside de Bagdad.
[...] Ainsi lorsqu'il arrive Antioche est déjà prise, à cause de la trahison d'un armurier arménien, justement accusé de trahison à tort. Les troupes de Karbouka seront défaites contre toute attente, grâce à a foi chrétienne (les croisés furent galvanisés par la découverte de la Sainte Lance à Antioche). CONSLUSION La dernière étape fut Jerusalem. Lorsque les croisés entrèrent finalement, ils massacrèrent une grande partie de la population, surtout les musulmans (dans la mosquée Al Aqsa). Les chroniqueurs muslmans décrivirent des rivières de sang, une cruauté immense des croisés. [...]
[...] La domination turc, qui non seulement indignait le monde chrétien, était une menace permanente sur l'Empire Romain d'Orient d'Alexis Commène (prise d'Antioche notamment). Celui ci implora donc de l'aide aux frères chrétiens malgré la rupture entre les deux églises en 1054 avec les excommunications réciproques. Un dernier facteur fit que la délivrance des lieux saints devint une priorité pour l'Europe. Les pélerins chrétiens étaient de plus en plus taxés, persécutés, voir tués. Beaucoup de ces chrétiens, en revenant de leur pélérinage, déclarèrent que la situation devait changer. Ils contribuèrent à prêcher l'idée de croisade. [...]
[...] Cette croisade populaire a son importance sur les musulmans. En effet, ceux ci vont se méprendre sur la valeur guerrière des Francs (ou Franjs, nom donné aux croisés par confusion avec l'ensemble des occidentaux). Qilidj-Arslân repart donc dans sa capitale d'Iconion (Konya) pour se concentrer sur les querelles entre princes seldjoukides et ne se soucie plus des Francs, qu'il considère comme peu dangereux. II La mince opposition aux croisés A Prise de Nicée Lorsque les vrais guerriers croisés arrivent pour prendre Nicée, Qilidj- Arslân réagit trop tard (occupé à combattre un parent) et ne peut que se retrancher dans la cité. [...]
[...] Le manque d'unité du monde musulman (guerres internes), incapable d'opposer une resistance commune et organisée, permis aux croisés de conquérir un grand territoire malgré leur large infériorité numérique. Aujourd'hui, le souvenir des croisades est utilisé par des groupes anti- occident pour monter la population contre les occidentaux. Cependant, peu de musulmans en veulent actuellement à l'Europe pour des massacres commis lors de guerres il y a si longtemps. Bibliographie BALARD Michel, Croisades et Orient latin XIe- XIVe siècle, édition Armand Colin, collection U.histoire RIPERT Pierre, L'aventure des croisades, le temps des églises, édition Privat, collection Destins de l'histoire de France, 2002. [...]
[...] Ils avaient pour chefs spirituels les califes de Bagdad et pour chefs militaires les sultans seldjoukides. Ils se sont donc opposés à la croisade, mais leur engagement ne fut pas toujours total. Quel fut donc la position et le rôle du monde musulman dans la 1ere croisade ? I Pré - Croisade A Rôle des musulmans dans le déclenchement de la croisade Depuis le VIIe siècle, la Terre Sainte était musulmane. Cela ne posait pas de problèmes majeur jusqu'au XIe siècle. [...]
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