médecine, chirurgie, Moyen-âge, chirurgien-barbier, Galien, Hippocrate, chirurgie médiévale, église, Avicenne, médecine orientale, médecine occidentale, hôpitaux, professionnels de santé, compagnonnage, François 1er, pratique chirurgicale, Amboise Paré, Guy de Chauliac
La chirurgie du Moyen-Âge est complètement différente de celle que nous connaissons aujourd'hui. D'une part grâce à l'évolution des connaissances scientifiques et médicales et d'autre part par les représentants de ces métiers. Si pour nous, chirurgie rime avec médecine, au Moyen-Âge, la réciproque n'est pas entièrement vraie. En Orient médiéval, la pratique de la chirurgie, son apprentissage et ses connaissances se rapprochent plus de ce que nous connaissons aujourd'hui. En Occident médiéval, le métier de chirurgien devient minoritaire, celui qui pratique la chirurgie est plus connu sous le nom de chirurgien-barbier ou barbier-chirurgien ou encore barbier-baigneur. La chirurgie, comme la médecine médiévale, est héritée de l'Antiquité et des grands maîtres en la matière tels que Galien et Hippocrate pour ne citer qu'eux. La chirurgie médiévale est soumise à de nombreux changements au cours de cette période, principalement dus à la longue période de celle-ci, qui s'étend de 476, date de la fin de l'Empire romain d'Occident, à 1492, date à laquelle Christophe Colomb découvre le Nouveau Monde. Pour ce qui est de la chirurgie médiévale, on observe deux temps. Le premier est celui des chirurgiens orientaux, qui est présent avant l'an mille puis leur apogée se dissipe pour laisser place aux chirurgiens occidentaux aux abords du XIIe siècle. La chirurgie médiévale traverse des temps obscurs durant cette période, pour trois causes principales, l'interdiction de disséquer les corps morts en Occident, puis l'interdiction de réfuter les idées des médecins antiques, sous peine de graves conséquences, et, enfin, l'Église est celle qui détient le savoir médical et chirurgical pendant une grande partie de notre période.
[...] Ce n'est que très progressivement que les médecins et chirurgiens laïques vont intervenir dans ces institutions. En Orient, le premier hôpital est fondé vers 786 à Bagdad. Assez rapidement les plus grandes villes d'orient vont construire des hôpitaux, car deviennent vite des instruments politiques pour les Califes. Ainsi s'installent des hôpitaux dans les villes de Kairouan (en 830), Le Caire (en 872), Damas, Mossoul en perse, Alep, Antioche, Ray, Mayyafariqin, la Mecque, Médine, Marrakech en 1190 et le dernier à Grenade en 1365. [...]
[...] Le premier est celui des chirurgiens orientaux, qui est présent avant l'an mil puis leur apogée se dissipe pour laisser place aux chirurgiens occidentaux aux abords du XIIe siècle. La chirurgie médiévale traverse des temps obscurs durant cette période, pour trois causes principales, l'interdiction de disséquer les corps morts en occident, puis l'interdiction de réfuter les idées des médecins antiques, sous peine de graves conséquences et enfin l'Église est celle qui détient le savoir médical et chirurgical pendant une grande partie de notre période. [...]
[...] Grâce à eux deux, la pharmacopée s'est considérablement renouvelée. Averroes, lui décrit précisément les péricardites ainsi que les abcès du médiastin. Certains médecins vont se spécialiser sur un aspect précis, en Andalousie, les médecins se tournent vers la gynécologie et la chirurgie. C'est à Cordoue que les plus grands entre médecins et chirurgiens passeront entre le Xe et le XIIIe siècle. Il est compliqué de comprendre le corps au Moyen-Âge. En effet, la dissection est interdite en occident par l'Église. [...]
[...] Exerçant à Damas, puis au Caire, Ibn Nafis, est plus connu pour travaux sur le cœur, sa physiologie et ses vaisseaux. Avec ses observations il en a conclu que les écrits de Galien n'étaient pas justes et les a réfutés. Ainsi il a vu que la communication intraventriculaire qu'avait observée Galien n'était pas présente chez un sujet en bonne santé. Ensuite, réfute l'idée que le septum du cœur est perforé et qu'il contient des ports comme le pensait Galien. Ibn Nafis comprend comment fonctionne la circulation du sang dans les poumons. [...]
[...] Cette organisation est connue dans le Bimaristan construite par le roi Al Mansur Qalawun au Caire en 1285. Il y a aussi un personnel administratif qui s'occupe de gérer l'hôpital et un bâtiment pour la cuisine. Dans la majorité des hôpitaux, il y a une bibliothèque, elle permet aux praticiens de venir se documenter et ainsi aux étudiants qui le nécessite, par exemple celle du Bimaristan à Fostat détenait plus de cent mille manuscrits. Les futurs médecins vont vite venir dans ces Bimaristans pour y apprendre le métier « au lit des malades ». [...]
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