Rennaissance, Italie, Leonard, de, Vinci, Humanisme, Imprimerie, Erasme, christianisme, prostestant, religion
Au XVe siècle et XVIe siècle, la rivalité entre les grandes familles et les princes en Italie favorise l'essor d'un vaste mouvement artistique. En effet, pour se grandir, les puissants jouent le rôle de mécènes en attirant peintres, sculpteurs et architectes renommés auprès d'eux.
Au XVe siècle, les Médicis, de riches banquiers et marchands, dirigent Florence, la capitale de la Toscane. Ils emploient pour leur plaisir de grands artistes comme Botticelli, Donatello ou Brunelleschi qui puisent leur inspiration dans l'Antiquité. Grâce à eux, la ville s'embellit et devient ainsi le berceau de la Renaissance artistique en Italie. Seules Venise et Milan rivalisent avec elle.
Au XVIe siècle, Rome supplante Florence et les autres villes italiennes. Le pape Jules II et ses successeurs, qui ambitionnent de restaurer la grandeur de Rome, lancent des travaux gigantesques, comme la construction de la Basilique Saint-Pierre, auxquels participent Michel-Ange et Raphaël.
[...] L'imprimerie devient rapidement une nouvelle et importante activité industrielle en Europe : des centres d'imprimerie comme Anvers, Paris ou Rome se multiplient. Le nombre total de livres passe ainsi de quelques milliers avant l'invention de l'imprimerie à 200 millions en 1600 : la civilisation du livre est née. Les imprimeurs-éditeurs comme Christophe Plantin participent ainsi à la diffusion du savoir car, si à l'origine, la majorité des ouvrages sont religieux, après 1500, l'édition des textes humanistes, d'abord en latin puis à partir du milieu du XVIe siècle en langues nationales, gagnent progressivement du terrain. [...]
[...] < number > < number > Dessins de visages < number > < number > < number > < number > Son dernier protecteur : François 1er Sa dernière demeure : le manoir du Clos Lucé près d'Amboise < number > < number > II le savant Au cours de sa vie, Léonard accumule à force de travail et de lecture, une somme considérable de connaissances dans divers domaines comme l'architecture, l'anatomie et les mathématiques. Il consigne les résultats de ses recherches sur des carnets en utilisant un code car bon nombre de ses travaux, comme disséquer un cadavre par exemple, auraient pu le mener droit au bûcher. Visionnaire, il réalise en tant qu'ingénieur les croquis de plusieurs engins qui seront mis au point des siècles plus tard tel que le char d'assaut, le parachute ou encore le deltaplane . [...]
[...] Les ouvrages de Luther, imprimés dans toutes les langues, remportent un vif succès dans une grande partie de l'Europe. Vers 1530, un étudiant en droit, Jean Calvin, participe à la diffusion des idées de Luther en France. En Angleterre, la lutte entre le roi Henri VIII et le pape donne naissance à l'Eglise anglicane, très proche du calvinisme. < number > < number > Martin Luther (Portrait de Lucas Cranach) Les 95 thèses de Luther placardé à la porte de l'église de Wittenberg en 1517 < number > < number > Le 10 décembre 1520, Luther brûle la bulle le condamnant < number > < number > L'imprimerie, vecteur du protestantisme Bible protestante avec Luther et le prince de Saxe, un des ses protecteurs. [...]
[...] Au cours de sa vie, ses recherches dans d'autres domaines améliorent sa manière de peindre et de dessiner. Pour Léonard, "l'art n'est qu'une manière de découvrir le monde et de soumettre le savoir à l'expérience » Ses tableaux les plus célèbres sont « la Dame à l'hermine », « la Cène » et « la Joconde », son chef d'œuvre, qui est exposée aujourd'hui au Musée du Louvre à Paris. < number > < number > Dessins parfaits de mains < number > < number > L'Homme de Vitruve < number > < number > Son premier tableau: la Madone à l'œillet La favorite duc de Milan : la Dame à l'Hermine < number > < number > La Cène : une fresque mystérieuse ? [...]
[...] A partir de 1540, l'action des jésuites de Ignace de Loyola permet au catholicisme de mieux lutter contre le protestantisme. Le concile de Trente (1545-1563) réaffirme le dogme catholique traditionnel et améliore l'organisation du clergé. La violence et l'intolérance laissent peu à peu la place à la coexistence religieuse. La paix d'Augsbourg en 1555 laisse les princes allemands imposer à leurs sujets la religion de leur choix, selon le principe « tel prince, telle religion ». En France, Henri IV promulgue en 1598 l'édit de Nantes qui reconnait aux protestants le droit de pratiquer leur religion. [...]
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