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Dans ce sujet, je vais tenter d'approcher à travers les récits de voyages, de missions diplomatiques, commerciales et religieuses d'auteurs du XIIIe-XIVe siècles les spécificités, s'il y en a, de la culture de la Nature Mongole, pour tenter d'appréhender leur manière de concevoir le monde qui les entourait.
Abordant des thématiques allant de la mort, de l'astrologie jusqu'au rapport avec les éléments, cette étude se veut une ébauche d'un travail qui mériterait un plus ample travail.
[...] Mais un autre facteur vient lui aussi nous flouter ce que l'on peut connaître de ces Mongols, qui est le système de syncrétisme que ceux-ci ont pu adopter. J'entends par syncrétisme le fait que l'on conserve, comme un mélange, des systèmes multiples souvent contradictoires, dans une approche intentionnelle de l'apprentissage, en bref, un système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes. En effet, il y a une base dans la Nature, en ce que comme la Nature ne se prête pas à une explication uniforme, les systèmes de reflet des phénomènes naturels sont donc inévitablement contradictoires. [...]
[...] In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 114, 2005- pp. 201-210. URL : www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_2005_num_118_114_12466 [HYPERLINK: http://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_2005_num_118_114_12466] - Aigle Denise, The Mongol Empire between Myth and Reality : Studies in anthropological History. Iran Studies chapitre 5 - « Shamanism and Islam in Central Asia. [...]
[...] Cette source est intéressante du fait qu'elle est écrite par un personnage évoluant directement en contact avec les Ilkhânides, qui donc a pu noter des spécificités et des faits culturaux/culturels que certains n'auraient pas pu voir d'aussi près. Cependant, son récit se terminant dans les années 1260, nous n'avons donc pas les vingt dernières années de sa vie, dans lesquelles il aurait pu observer des faits notables et particuliers au plus près. Ainsi, cette source, malgré sa chronologie plutôt réduite, nous permet tout de même d'observer des pratiques particulières liées aux Mongols, que ce soit dans la pratique du chamanisme, de la divination, de leurs croyances liées aux éléments, à la mort et à l'astrologie. [...]
[...] Chapitre XI - L'invasion mongole : la domination des Mongols et de leurs successeurs sur le monde irano-musulman (XIII°-XV°S). Dans Jean-Claude Garcin, édition « États, sociétés et cultures du monde musulman médiéval:Tome X°-XV°S », Presses Universitaires de France pp.315-341. - Patte Étienne. Crâne à caractères mongoloïdes de Clan (Vienne) . In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XI° Série. Tome 6 fascicule pp. [...]
[...] Cette contradiction semble cependant explicable d'après L. Bazin, pour trois raisons : - Mercure est trop proche du Soleil et Saturne difficilement observable à l'œil nu, donc ne devait pas être connue ; - Mars et Vénus, apparaissant parfois le matin ou le soir, et pouvaient potentiellement être comptés comme deux planètes à chaque fois (ce qui nous amènerait à un système à sept planètes) ; - si l'on veut faire revenir le système à neuf planètes, l'on peut pour cela utiliser l'influence de la culture indienne, avec ces notions de nœuds ascendants et descendants de la Lune, nommées Katu et Rahu, la tête et la queue d'un dragon stellaire, l'Ouroboros grec, mais l'on ne sait pas si cet emprunt été déjà connu à cette époque. [...]
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