Au moyen âge, le pouvoir dépend de la force militaire en l'absence d'Etat chargé de maintenir l'ordre public.
Politiquement, au début de l'ère féodale le pouvoir royal est très faible et le roi ne peut faire abstraction de ce milieu ; féodal lui-même, il ne songe pas à modifier le système mais simplement à le dominer. Il se place alors au sommet de la hiérarchie feodo-seigneuriale, on le reconnaît comme « grand fieffeux du royaume ». L'autorité royale ne progressera qu'au XI-XII ° siècles, où elle trouve un solide appui dans les villes et progresse aux dépens de celle des seigneuries. Mais il serait exagéré de croire qu'elle est pleinement reconnue dans tout le royaume, en effet le roi ne peut légiférer que pour son domaine, son armée réunit les contingents conduits pas ses vassaux et les roturiers « levants et couchants » sur ses terres, Ses ressources financières fournies par son domaine se limitent aux redevances de ses tenanciers, aux aides féodales et aux profits de ses droits seigneuriaux. Le seul point sur lequel l'autorité du roi est admise sans grande contestation c'est le domaine de la justice : « tout justice émane du roi » et, en fait, le pouvoir royal contrôle toutes les justices seigneuriales et se les subordonnes progressivement par la voie de l'appel. De plus, l'autorité royale n'est plus discutée en cas de grave danger, notamment en cas de guerres intéressant tout le royaume. On lui reconnaît alors presque tous les droits.
D'un point de vue religieux, jusqu'au XI° siècle, on peut voir un relâchement de la discipline ecclésiastique.
L'ère féodale connaît également un tournant économique. Jusqu'au XI° siècle, le système économique est primitif, élémentaire et fermé dans cadre quasi-exclusivement rural.
Pour finir, socialement, la société est organisée autour de trois ordres : les oratores (ceux qui prient), les bellatores (ceux qui combattent), et les laboratores (ceux qui travaillent la terre) ; trois ordres définit par Adalbéron dans un idéal crée par la religion, car en effet la société est divisée en classe sociale, chacun ayant des devoirs et certains ayant des privilèges
[...] Une concession donnant naissance à un contrat synallagmatique entre seigneur et vassal. Enfin, le développement des villes fait apparaître une nouvelle classe sociale : les bourgeois, roturiers riches ayant un mode de vie comparable à la noblesse et même la concurrence par le droit de pratiquer le commerce (droit que ne possède pas la noblesse). L'organisation militaire de la seigneurie et essentielle, puisque la force militaire de chaque seigneur donne la mesure de son pouvoir politique. Il n'en peut être autrement à une époque où le recours à la guerre privée est la sanction normale de tous les différends ; on ne saurait insister sur l'idée que la société médiévale est largement empreinte de violence. [...]
[...] Pour finir, socialement, la société est organisée autour de trois ordres : les oratores (ceux qui prient), les bellatores (ceux qui combattent), et les laboratores (ceux qui travaillent la terre) ; trois ordres définit par Adalbéron dans un idéal crée par la religion, car la société est divisée en classe sociale, chacun ayant des devoirs et certains ayant des privilèges. Cependant, la société médiévale est surtout caractérisée par les relations féodales vassaliques et l'institution de fief (concession libre et bienveillante d'une chose immobilière sous le devoir de fidélité et la prestation de certains services). Ce mode de tenure a fini par devenir la condition normale de la terre. [...]
[...] Egalement Saint Louis prit trois grandes décisions qui n'eurent que peu d'effet ; il créa l'asseurement (une promesse solennelle faite par un seigneur devant un représentant du roi de ne pas pratiquer la guerre privée) sous peine de la condamnation à mort ; les lettres de sauvegarde (protection particulière d'une personne ou d'un établissement par le roi et devenant ainsi un protégé de celui-ci) ; ainsi qu'en 1258, il interdit tout guerre privée, incendie et destruction d'instrument à ratoir. Des décisions appliquées qu'en partie sur le domaine royal. Pour finir, à la fin du XIII° siècle et au début du XIV° siècle, il y a une lutte de la royauté contre le port d'arme qui sera un échec, les nobles tenant trop à leur privilège du port de l'épée en tous lieux et en tout temps. [...]
[...] Quelques grands seigneurs cependant, comme le duc de Bourgogne, le duc de Normandie ou le comte de Flandre, ont la possibilité, dans les cas graves, de recourir à l'arrière-ban, c'est-à-dire d'exiger le service militaire de tous les sujets ; cette levée en masse, dont le nom évoque l'ancien ban royal appelant à l'armée tous les hommes libres du royaume, est une survivance exceptionnelle des institutions militaires franques. Des levées d'hommes pour que les seigneurs puissent régler leurs différends par le biais de la guerre privée B. les guerres privées La violence et tout particulièrement le combat entre particuliers est chose courante au Moyen âge. [...]
[...] La violence féodale, histoire des institutions Au moyen âge, le pouvoir dépend de la force militaire en l'absence d'Etat chargé de maintenir l'ordre public. Politiquement, au début de l'ère féodale le pouvoir royal est très faible et le roi ne peut faire abstraction de ce milieu ; féodal lui-même, il ne songe pas à modifier le système mais simplement à le dominer. Il se place alors au sommet de la hiérarchie feodo-seigneuriale, on le reconnaît comme grand fieffeux du royaume L'autorité royale ne progressera qu'au XI-XII siècles, où elle trouve un solide appui dans les villes et progresse aux dépens de celle des seigneuries. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture