Templiers, premiers banquiers d'Europe, Jacques de Molay, Philippe le Bel, ordre du Temple, grand maître
Des templiers, on connaît surtout la fin dramatique du dernier grand maître
Jacques de Molay, qui périt à Paris sur le bûcher le 11 mars 1314, entraînant dans
sa mort la disparition de son ordre et son immense influence. La légende a retenu
la malédiction proférée dans les flammes à l'encontre du roi Philippe le Bel, avide
de s'accaparer un prétendu trésor.
[...] La principale source de revenus des templiers, du moins dans les premiers temps de l'ordre, était leur vaste patrimoine foncier. Il s'agissait en majorité de terres qu'ils géraient directement,mais certaines étaient aussi administrées par des paysans qui leur payaient des droits de seigneurie. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, les templiers essayèrent de rationaliser par des ventes, des échanges et des achats l'ensemble de ces propriétés qui, venant de legs, se trouvaient très dispersées. Il pourrait paraître contradictoire que l'ordre, apparu sous le nom de Pauperes commilitones Christi, les pauvres chevaliers du Christ se soit enrichi. [...]
[...] Le roi de France est arrivé à ses fins : la Couronne s'est approprié une partie des biens du Temple, ceux qui se trouvaient hors du royaume étant destinés à l'ordre des chevaliers hospitaliers de Saint- Jean. Quant aux dirigeants du Temple, ils seront brûlés sur le bûcher à Paris en mars 1314, pour avoir refusé de renier ce qui fut l'ordre le plus puissant de toute la chrétienté. Le respect des biens confiés LA STRICTE RÉGLEMENTATION des templiers en matière d'argent se manifesta au cours de la septième croisade, menée par Louis IX (Saint Louis). Le frère du roi fut fait prison nier par les musulmans, qui demandèrent une rançon. Louis s'adressa aux templiers. [...]
[...] Le templier Renaud de Vichiers suggéra que le roi prenne l'argent par la force et qu'il transfère ensuite à l'ordre les richesses qu'il aurait prises. Une rigueur à toute épreuve de l'ordre du Temple était fondé sur la valeur de pauvreté. Toutes les ressources étaient réservées pour faire face aux coûts élevés de la guerre. De fait, on infligeait des châtiments très sévères à l'appropriation personnelle de biens appartenant à l'ordre. Un templier ne pouvait pas posséder plus de quatre deniers. Au-dessus de cette somme insignifiante, il était considéré comme coupable de vol, ce qui entraînait son expulsion. [...]
[...] En France, leurs biens passent à la Couronne. Ailleurs, ils reviennent à l'ordre de l'Hôpital : En mars, Jacques de Molay, le dernier grand maître du Temple, est condamné à mort et brûlé vif à Paris. Des templiers, on connaît surtout la fin dramatique du dernier grand maître Jacques de Molay, qui périt à Paris sur le bûcher le 11 mars 1314, entraînant dans sa mort la disparition de son ordre et son immense influence. La légende a retenu la malédiction proférée dans les flammes à l'encontre du roi Philippe le Bel, avide de s'accaparer un prétendu trésor. [...]
[...] Son objectif était la responsio, la quote-part correspondant au tiers des sommes accumulées en Occident, que l'ordre réinvestissait en Orient. Cette activité financière conduisit le Temple à gérer les comptes de nombreux clients privés, pour lesquels il réalisait des opérations bancaires. L'ordre s'occupait surtout des trésors royaux, dont la garde lui était souvent confiée, comme l'ont fait Jean sans Terre et Henri III en Angleterre, ou Philippe Auguste et Saint Louis en France. À Paris, dès le début du XIIIe siècle, l'enceinte de la maison du Temple, aujourd'hui détruite, devint ainsi la trésorerie de la Couronne de France. [...]
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