Spiritualité au Moyen-Age, Eglise, angoisse de la mort, christianisme, démarche spirituelle
La démarche spirituelle est une recherche singulière, imiter les prêtres, mais aussi collective : imiter un groupe, celui de tous les fidèles : la communion des Saints. Principe qui remonte aux origines du christianisme, c'est une solidarité de salut.
Cela se traduit par les Saints, la vierge Marie et par les fidèles. C'est un moyen d'aller au paradis : angoisse de tous fidèles. Les laïcs ne sont pas indifférents à cette question.
Tout le monde s'accorde : Dieu est amour et parfait. Mais il a laissé le mal, qui engendre la souffrance et la mort. Pourquoi ce mal, cette contradiction ? C'est la Révélation.
[...] Principe qui remonte aux origines du christianisme, c'est une solidarité de salut. Cela se traduit par les Saints, la vierge Marie et par les fidèles. C'est un moyen d'aller au paradis : angoisse de tous fidèles. Les laïcs ne sont pas indifférents à cette question. I - L'angoisse de la mort Tout le monde s'accorde : Dieu est amour et parfait. Mais il a laissé le mal, qui engendre la souffrance et la mort. Pourquoi ce mal, cette contradiction ? C'est la Révélation. Lucifer est la cause de ce mal. [...]
[...] Cela touche aussi bien les religieux que les évêques. On la retrouve en Allemagne, aux Pays Bas on insiste sur la réflexion personnelle. Les frères de la vie Commune développent la piété personnelle qui s'appuie sur le culte eucharistique. Croyance selon laquelle, la mort immédiate d'éloigne qu'on voit l'hostie, on crée la fête Dieu. On encourage la mise en valeur de la réserve eucharistie, on conserve les hosties dans un tabernacle. Comment fonctionne la légende et le miracle ? Miracle de l'hostie qui se défend seule face à ses agresseurs. [...]
[...] On imprime des livres d'heures, qui connaissent une véritable inflation au XV e siècle, 1/6 en est un. Pratique de la communion dite fréquente (tous les jours). Imitation du Christ dans ce qu'il a de douloureux le Doloris , en adoptant sa souffrance on se maintient contre l'enfer. Culte des reliques des souffrances, la croix, la couronne d'épines. Multiplication des chemins de croix, élévation de calvaires (de crucifix). On fait pénitence pour le mépris de soi, on fait des larmes de contrition. [...]
[...] L'homme est angoissé par cette mort. Mais Dieu accorde sa miséricorde, il fait venir son Messie fils de Dieu fait Homme il prend sur lui le mal du monde sur ses épaules. La résurrection du Christ 3 jours après montre sa victoire sur le mal, lui montre la possibilité du salut. La mort est omniprésente elle est partout à partir du XIV e siècle les hommes préparent leur rite funéraire (espérance de vie très fragile). Pas la peur de mourir (car nécessaire à la béatitude), mais la peur de mourir seul. [...]
[...] Le réseau familial explose : Déracinement démographique. Il y a une flambée du macabre au XVe siècle, danses macabres , Artes Morienti art de mourir , mort en décomposition, peur de voir que son corps se décomposer (certaine cause de la peste). On cherche donc à se préparer à une bonne mort. C'est une théorie arborée par les Dominicains qui se passe dans une chambre mortuaire, importance capitale de la veillée mortuaire, de la présence d'un prêtre, de l'accomplissement des derniers jugements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture