Sacre constitutif de royauté, évêque de Reims, consécration épiscopale, « pouvoirs magiques », Hugues Capet, « le rex designatus ».
Malgré la faiblesse du roi, le rôle du sacre est à l'époque ce qu'on appelle un sacre constitutif de royauté, c'est à dire que c'est le sacre qui fait le roi. C'est la caractère sacré qui fait le roi. C'est important. On a ici l'essence de ce qu'est une royauté. Le sacre donne au roi une supériorité morale qui distingue le roi des autres seigneurs et les autres seigneurs en ont bien conscience. C'est parce qu'il est sacré que le roi va pouvoir resté une force potentiellement supérieur avec une vocation à gouverner tout le royaume et ceci, au nom du bien commun, du bien de tous et non pas pour son propre bien.
[...] Le sacre donne aux capétiens sa légitimité. Le roi par le sacre, est au dessus des autres hommes et comme il est au dessus, il est un arbitre et ne participe pas aux querelles partisanes. Au temps d'Hugues Capé (9e siècle), il y a Abdon de Fleury qui va expliquer dans la lignée de la pensée carolingienne, en quoi consiste la fonction du roi. Il explique que seule la royauté est une institution, c'est à dire une chose stable créée par Dieu, les autres pouvoirs sont circonstanciels, ils n'ont pas de légitimité ni de continuité. [...]
[...] Après le sacre, les malades viennent auprès de lui et le roi touche chaque patient en lui disant le roi te touche, Dieu te guérit Oui, ca fonctionne mais pas Grace a ces pouvoirs. Le roi se met en scène Grace à ses pouvoirs magiques et du fait de toucher les malades. Certains rois, avant le sacre, vont nettoyer les pieds des pauvres pour montrer à quel point il prend soin des pauvres La fonction royale Elle est très théocratique. Cette fonction va être définie dans la promesse du sacre. [...]
[...] - Ensuite, le peuple va crier, ils acclament le roi. - Une fois qu'il est désigné par les hommes, le roi est désigné par Dieu. Dieu a un intermédiaire qui n'est qu'un instrument, c'est l'archevêque de Reims qui est l'instrument. C'est Dieu et non pas l'archevêque qui sacre le roi. Dieu lui donne des pouvoirs comme la clairvoyance. Il sait guider le peuple car il est éclairé. - Il fait une onction sur son corps. Pour ce faire, il se déshabille. [...]
[...] Robert est associé au trône, il y a donc a cette époque deux rois : le roi couronné le rex coronatus et puis le roi désigné le rex designatus Robert ne peut plus être déchu de sa royauté et lorsque Hugues meurt en 996, il se maintient sur le trône sans difficulté, et lui même et ses successeurs vont suivre la même pratique et grâce au sacre, les Capétiens vont pouvoir se succéder de père en fils. Au bout d'un moment, on va considérer que le roi est roi car il est le fils de son père. Le fils succède à son père. Philippe Auguste va juger inutile de sacrer son fils de son vivant car pour lui, il y a hérédité. Chaque roi avait un fils pour lui succéder. [...]
[...] Mais Hugues meurt avant son père. Les évêques lui ont conseillé de ne pas faire de choix et de se tenir à l'automaticité de l'ordre de naissance. C'est Dieu qui choisit pour toi. C'est le second fils qui est sacré, Henry 1er qui devient roi. Cette coutume met fin au partage des terres. Ces mécanismes vont permettre une stabilité à l'autorité royale qui va pouvoir entamer sa remontée du royaume. C'est le règne de Philippe Auguste qui marque une époque nouvelle. [...]
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