Le roi est le chef d'un régime politique qualifié de royauté et géographiquement, il est à la tête d'un royaume. Dans ce régime monarchique, il est le premier personnage représentatif de l'État et a tout pouvoir.
Le sujet donné met en relation le roi et une période de l'histoire pendant laquelle la terre a pris une réelle importance : la féodalité. Cette période (en Occident) se développe surtout au XIIe siècle et s'étend jusqu'au XIIIe siècle. Elle est issue d'une période de crise où le pouvoir a besoin d'être restructuré, et ce, alors, grâce aux règles féodales qui se mettent en place. Le pouvoir se structure autour de l'élément réel (la terre) et donc sur celui-ci.
[...] Ces paysans ont le droi d'usu et celui du fructus (mais pas d'abusus), il détiennent donc des droits sur leur terre. De plus, ceux-ci commencent à concéder à leur tour une partie de leurs terres (manses) à d'autres paysans. La concession se fait à plusieurs étages Des taxes. Cependant, les concessionnaires restent limités dans l'utilisation de la terre, ils doivent par exemple payer des taxes s'ils veulent que leur descendants héritent de leur fief. En effet, à cette époque, le fief ne peut être obtenu par héritage. [...]
[...] Relation roi/féodalité au Moyen Age. Le roi est le chef d'un régime politique qualifié de royauté et géographiquement, il est à la tête d'un royaume. Dans ce régime monarchique, il est le premier personnage représentatif de l'État et a tout pouvoir. Le sujet donné met en relation le roi et une période de l'histoire pendant laquelle la terre a pris une réelle importance : la féodalité. Cette période (en Occident) se développe surtout au XIIe siècle et s'étend jusqu'au XIIIe siècle. [...]
[...] Le fief est aliénable. Ainsi, le concessionnaire obtient les droits d'usus, de fructus et d'abusus. Ceci est dû au fait qu'au XIIe siècle se développe le commerce, il est alors intéressant de vendre ses terres, alors que le pouvoir s'appauvrit et s'affaiblit. Les bourgeois s'enrichissent. Finalement, si le roi joue un rôle majeur dans l'apparition de la féodalité, par ces actions, il tente de l'organiser et de la contrôler. Pour autant, le système féodal s'intensifie et il ne peut pas toujours être le maître. [...]
[...] Par l'intensification des hommages et concessions, on comprend que ceci devient de plus en plus une habitude et cela crée une dimension synallagmatique prépondérante. Néanmoins, ce système féodal se développe, si bien que les droits des concessionnaires augmentent et que l'élément réel deviendra héréditaire et aliénables. Une indépendance progressive et des droits nouveaux. Au Xième et XIIe siècles, l'élément réel devient héréditaire et aliénable les droits des puissants augmentent. Le fief est héréditaire. Le fief (la terre) devient héréditaire au XIème siècle. Cependant, le vassal doit toujours payer une taxe (droit de relief) en ce sens. [...]
[...] Roi et concession, les prémices de la féodalité. C'est par la simple habitude qu'à le roi de concéder des terres que le système féodal se met en marche et commence à prendre de l'ampleur La concession chez les Francs. Chez les Francs (du Vème au Xème siècle), le roi est entouré par une administration, civile ou ecclésiastique, mais aussi par une puissance militaire, les leudes et les antrustions. Les leudes sont des guerriers et les antrustions, eux, peuvent être qualifiés de garde rapprochée du roi. [...]
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