Le roi Philippe IV le Bel meurt le 29 novembre 1314, à l'âge de 46 ans, après un règne tourmenté de près de 30 ans. Il est devenu roi à 17 ans, le 5 octobre 1285, à la mort de son père Philippe III le Hardi. Sous son règne, la France consolide ses frontières. La monarchie échappe à l'emprise du pouvoir religieux et s'écarte des traditions féodales en se dotant d'une administration moderne et en faisant appel à des fonctionnaires zélés issus de la bourgeoisie. A sa mort, Philippe le Bel laisse le royaume en ordre et plus puissant que jamais. Pourtant, pour la première fois depuis trois siècles, l'avenir de la dynastie capétienne est compromis par l'absence de succession mâle. Philippe IV laisse trois fils mais aucun de ceux-ci n'a pas encore de garçon et leurs démêlés avec leurs épouses rendent cette éventualité problématique...
[...] Voyant cela, le comte Robert d'Artois, qui commande l'armée française, lance sa chevalerie à l'attaque. Les chevaliers bousculent les malheureux piétons, tout cela pour s'embourber et chuter dans les fossés derrière lesquels s'abritent les Flamands. Robert d'Artois lui-même est tué, les assaillants dédaignant de le capturer pour en tirer rançon. Après la bataille, les Flamands ramassent dans la boue de la plaine de Groeninghe les ornements abandonnés par les chevaliers français. Ces fameux éperons d'or iront orner l'église Notre-Dame de Courtrai. [...]
[...] Elle retrouva sa place auprès de son époux Philippe ainsi qu'à la cour, où on lui fit fête. Les frères d'Aunay, quant à eux, furent arrêtés et subirent la question. Ils avouèrent sans tarder et après un rapide jugement à Pointoise pour crime de lèse majesté, ils furent exécutés sur le champ en place publique. Leur supplice fut épouvantable : dépecés vivants, leur sexe tranché et jeté aux chiens, ils furent finalement décapités, leurs corps traînés puis pendus par les aisselles aux gibet. [...]
[...] La légende veut qu'à l'instant de succomber dans les flammes, il a lancé une malédiction à l'adresse du roi et du pape, les invitant à le rejoindre dans la mort avant la fin de l'année. VII. La malédiction Le roi avait eu quatre enfants qui devaient atteindre l'âge adulte : Louis, Isabelle, Philippe et Charles. L'aîné, Louis, avait un caractère difficile qui lui valut le surnom de Hutin ou de Noiseux Il épousa Marguerite, fille de Robert de Bourgogne et d'Agnès, elle-même fille de Saint Louis. [...]
[...] Il n'eut pas de mal à utiliser l'affaire d'adultère pour écarter sa nièce, la petite Jeanne, de la succession au trône. Mais Jeanne d'Artois, son épouse réhabilitée, lui donna trois filles et aucun garçon. A sa mort, son frère monta à son tour sur le trône sous le nom de Charles IV le Bel. Attaché à Blanche, malgré l'affront, il vécut douloureusement sa disgrâce. Les deux époux s'accordèrent sur l'obligation politique d'annuler le mariage. Resta à trouver une justification acceptable par le pape. [...]
[...] La guerre contre les Flamands Le 11 juillet 1302, l'armée féodale du roi Philippe le Bel rencontre les milices communales de Flandre aux abords de la forteresse de Courtrai. Cette bataille survient quelques semaines après les Mâtines de Bruges une journée qui vit le massacre de la garnison française de la ville. Les milices flamandes, les Klauwaerts du parti de la griffe encadrées par quelques chevaliers, prennent position sur une hauteur, au bord de la Lys. Les chevaliers français, en bien plus grand nombre, s'établissent sur la colline de Mossemberg. [...]
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