Réformes, changements, IVe siècle, Eglise, acteur économique et social
Pendant les 2 siècles et demi qui ont suivi la chute de l'Empire romain d'Occident, il y a eu 3 grandes périodes :
- la situation évolue peu dans la première moitié du IIIe siècle.
- dans la seconde moitié du IIIe siècle, les peuples qui sont aux frontières de l'Empire infligent des défaites aux Romains. Le problème nouveau est que l'armée impériale subit des défaites répétitives.
- le IVe siècle est un moment de réforme et de reprise en main administrative, militaire et politique qui permette à l'Empire de retrouver un équilibre.
C'est aussi le siècle, où l'Empire progressivement légalise le christianisme et l'institutionnalise. Cette religion a une prétention universelle. Son but est que l'ensemble de la population du monde se convertisse au christianisme. Cette religion universelle se calque dans les circuits administratifs et son universaliste relance le discours universaliste de l'Empire. Le IVe siècle est le siècle où des populations barbares s'installent sur le sol de l'Empire. L'Empire avait dans l'idée d'assimiler ces peuples.
[...] Son but est que l'ensemble de la population du monde se convertisse au christianisme. Cette religion universelle se calque dans les circuits administratifs et son universaliste relance le discours universaliste de l'Empire. Le IVe siècle est le siècle où des populations barbares s'installent sur le sol de l'Empire. L'Empire avait dans l'idée d'assimiler ces peuples. C'est pendant le IVe siècle que les 2 empires d'orient et d'occident se sépare petit à petit. Au Ve siècle, c'est là que ce déclenche la vraie rupture mais aussi le fossé plus grand entre les classes modestes et les inégalités sociales. [...]
[...] Le système économique change alors complètement. A partir du moment où l'imposition à la romaine s'arrete, toute la structuration sociale et économique se modifie. A partir du moment où les villae s'étiolent les villes ne sont plus approvisionnées et les villes se dépeuplent. On estime que les villes sont complètement dépendante de la production agricole et du commerce méditerranéen. Le commerce à longue distance organisé par l'Etat, s'écroule aux profits d'échanges régionaux. C'est du commerce local qui se met en place. [...]
[...] Dans les grandes villes, les ambitions du commerce se restreignent. Les propriétaires terriens quittent la ville et les cités pour s'établir à la source même de la production. Il n'y a plus se grand marché sécurisé par l'Etat. Les villes ne disparaissent pas et perdent eleur dimension antique. Ce qu'il faisait une ville en Occident était la présence d'une élite riche qui faisait de l'évergétisme, la présence d'une administration et cela n'existe plus. La seule chose qui continu de perdurer est la présence de l'évêque. [...]
[...] Voila vraiment le début des grandes invasions avec le fait que l'empereur accepte l'installation de ces peuples dans le cadre impérial. Le problème est que par exemple que les wisigoths se retourne contre l'Empire avec Alaric qui met à sac Rome en 410. Les wisigoths se fixent en Aquitaine. Par ailleurs, les Vandales passent le Rhin gelé en 406 et file en Espagne et passe en Afrique du nord. Les empereurs sont impuissant à combattre ces peuples et décident de les fixer sur un territoire donné avec un foedus. [...]
[...] Les wisigoths se basent dans la péninsule ibérique, vers Tolède. A la fin on a deux grands peuples sur le pourtour méditerranéen avec les Ostrogoths et les Wisigoths qui sont en relation avec l'Orient. Au nord de cela on des petits peuples qui créent des royaumes qui sont à l'échelle des cités comme le royaume des franc-saliens. Ces petits royaumes sont de la grandeur d'une région romaine. Les invasions germanique mettent fin à l'unité méditerranéenne qui était faite par le système de prélèvement fiscal qui a été fait par le système romanisé. [...]
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