principe de catholicité, successeur d'Henri III, Etats Généraux, France, Charles Quin
À la mort de Charles VIII, le principe de masculinité joue pour appeler au trône Louis XII, son parent par les mâles le plus proche dans l'ordre de la primogéniture. On appliquera cet ordre lorsque ce même Louis XII mourut sans héritier mâle pour appeler François 1er, son cousin.
Ainsi, Henri III mourut en 1589 en ne laissant que des filles. Pour lui trouver un héritier par les mâles, il a fallu remonter jusqu'au 6e fils de Louis IX. Sa descendance était Henri de Bourbon, roi de Navarre (futur Henri IV). Il en descendait directement. Et quoique fortement éloigné, il était bien le parent par les mâles le plus proches d'Henri III.
[...] Ce n'était pas possible car c'était violer doublement le principe de masculinité. Cependant les Etats généraux, flattés d'être des arbitres de ce conflit, auraient peut-être acceptés la princesse espagnole si on avait pu lui trouver pour époux, un prince français. Ms le roi d'Espagne proposa pour sa fille un prince autrichien : l'archiduc Ernest qui avait été cardinal au trône de Pologne en 1573. Les Etats généraux répondirent : Nos rois et nos mœurs nous empêchent de reconnaître sur nous, et d'appeler pour roi, un prince qui ne soit de notre Nation Ainsi, les français gardèrent le sens national au milieu des pires difficultés institutionnelles ; et influencèrent Henri de Navarre afin de négocier avec les Etats généraux et la ligue. [...]
[...] Ainsi, les catholiques modérés demandaient sa conversion au catholicisme avant de le reconnaître comme roi. Pdt un certain tps, Henri de Navarre réservait sa décision, faisant attendre les catholiques extrémistes (les ligueurs) ; qui proclamèrent roi sous le nom de Charles le vieux cardinal de Bourbon (oncle d'Henri III d'une branche cadette). Néanmoins il ne fut pas sacré et mourut en 1590. Le duc de Mayenne, de la grande famille des Guise, avait été nommé, à l'époque, lieutenant général de l'Etat et de la Couronne de France. [...]
[...] Ce principe avait été proclamé, en juillet 1588, par l'Edit d'Union confirmé par les Etats généraux de Blois, la même année. La loi de succession désigne le roi de droit, ms celui-ci doit nécessairement être né d'un mariage canoniquement valable. Ce roi ne peut devenir souverain d'exercice que sous la condition suspensive de sa catholicité. Finalement, le principe de catholicité rejoignait quelque part un autre principe établit en 1555, par Charles Quin et les princes allemands : Cujus regio ejus religio (tel roi, telle religion). [...]
[...] Ainsi, Henri III mourut en 1589 en ne laissant que des filles. Pour lui trouver un héritier par les mâles, il a fallu remonter jusqu'au 6e fils de Louis IX. Sa descendance était Henri de Bourbon, roi de Navarre (futur Henri IV). Il en descendait directement. Et quoique fortement éloigné, il était bien le parent par les mâles le plus proches d'Henri III. Tout ce serait bien passé si Henri de Bourbon n'avait pas été protestant, d'autant plus qu'il avait été excommunié par le pape. [...]
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