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a) L'empereur guerrier vainqueur :
L'empire byzantin est en effet l'héritier d'un double universalisme, universalisme romain qui veut que tout territoire qui fut sous l'autorité de Rome le reste de droit, sinon de fait et universalisme chrétien qui veut convertir l'ensemble de la terre habitée.
b) L'empereur législateur :
L'empereur est source de la loi : il élabore les novelles en se fondant sur les lois anciennes et sur les coutumes qui, intégrées au code impérial, y apporte la nécessaire souplesse qu'implique le maintien de la paix dans un espace multiethnique et multiculturel.
c) L'empereur juge suprême :
L'exercice de la justice est par essence un droit régalien et même si dans les faits l'exercice est déléguée, l'empereur en reste le dispensateur suprême : la clémence ou l'implacabilité sont des vertus politiques mises en avant dans un exercice très ostentatoire de la justice.
d) L'empereur, administration en chef :
L'empereur nomme, mute, révoque les hauts fonctionnaires de l'empire qui lui prêtent serment de fidélité de leur investiture. Un serment non pas d'allégeance à la personne physique de l'empereur mais au premier magistrat doublé de l'élu de Dieu = continuité du service en dépit des changements de règne.
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a) Le protecteur du christianisme :
L'empereur protège l'orthodoxie de la foi, réunit et préside les conciles, pourchasse les hérésies La loi civile intègre peu à peu le droit canon.
b) L'empereur et la hiérarchie ecclésiastique :
L'Eisagôgè (préambule rédigé par Photius sur l'ordre de Basile Ier) comme fondement de l'empire byzantin ou la séparation et le contrôle mutuel des pouvoirs.
c) Un empereur généreux envers les églises et les établissements de charité :
Soutien financier, de l'empereur à l'Église qui, en contrepartie, assure les charges de l'assistance publique (...)
[...] L'Empire byzantin du milieu du VIIIe siècle à 1204 : économie et société. PLAN-FICHE LE POUVOIR IMPÉRIAL Principes : l'empereur byzantin, premier magistrat de l'empire et élu de Dieu : L'héritage de la tradition romaine, entre intangibilité de la fonction et personnalisation du pouvoir : La charge impériale, une magistrature. La basileia et les regalia La fonction impériale, le garant de l'État de droit Le principe de la Res publica, de la loi égale pour tous La redistribution des richesses ou l'évergétisme L'Etat régulateur identifié dans le souverain philanthropos, agissant pour le bien de ses sujets. [...]
[...] L'empereur et la hiérarchie ecclésiastique : L'Eisagôgè (préambule rédigé par Photius sur l'ordre de Basile Ier) comme fondement de l'empire byzantin ou la séparation et le contrôle mutuel des pouvoirs. Un empereur généreux envers les églises et les établissements de charité : Soutien financier, de l'empereur à l'Église qui, en contrepartie, assure les charges de l'assistance publique. III) Pratiques : le droit canon et la succession, bornes du pouvoir impérial : Un pouvoir limité par les lois de l'Eglise : La morale : L'empereur est soumis aux lois de l'Église : il doit respecter les règles morales du christianisme, par exemple sur le mariage, ce qui fut l'objet de nombreux conflits entre le pouvoir impérial et le patriarche. [...]
[...] Partage égalitaire, préciput ou primogéniture ? Tout a été essayé à Byzance : des princesses ont régné et on transmis ; des empereurs ont associé leur successeur désigné, pas toujours l'aîné des fils porphyrogénètes . La légitimité suprême : la grâce divine garantie par la maîtrise du patriarcat : Depuis que Dieu a donné la victoire à Constantin à la bataille du pont Milvius en 312 pour lui ouvrir les portes de Rome, La défaite ou la victoire sur un champ de bataille sont interprétées comme le signe manifeste du choix de Dieu. [...]
[...] La succession impériale ou la revanche du Patriarche : L'absence de règles civiles successorales : Aucune règle de succession ne fixa jamais l'accession au trône impérial. L'empereur doit recourir aux acclamations du peuple, de l'armée et du sénat, faute de quoi il n'est pas considéré comme une autorité légitime mais comme un tyran qui peut être déposé par ses sujets ; l'empereur est l'élu de Dieu et la volonté de ce dernier est impénétrable car elle choisit qui elle veut, par essence le meilleur. [...]
[...] L'empereur juge suprême : L'exercice de la justice est par essence un droit régalien et même si dans les faits l'exercice est déléguée, l'empereur en reste le dispensateur suprême : la clémence ou l'implacabilité sont des vertus politiques mises en avant dans un exercice très ostentatoire de la justice. L'empereur, administration en chef : L'empereur nomme, mute, révoque les hauts fonctionnaires de l'empire qui lui prêtent serment de fidélité de leur investiture. Un serment non pas d'allégeance à la personne physique de l'empereur mais au premier magistrat doublé de l'élu de Dieu = continuité du service en dépit des changements de règne. [...]
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