Charles le Chauve, Charles II, Francie occidentale, Louis Le Pieux, enluminure, époque carolingienne, Charlemagne, religion, Église
Charles II est un des 4 fils de Louis le Pieux -> petit-fils Charlemagne.
Sa mère est Judith de Bavière : il a 3 demi-frères et 3 soeurs -> Lothaire, Pépin, Louis.
Il naît le 13 juin 823 à Francfort et meurt le 6 octobre 877 à Avrieux, en Savoie.
Grâce à la pression exercée par sa mère auprès de Louis le Pieux, il obtient en 829 le Duché d'Alémonie et devient roi d'Aquitaine en 832.
Mai 839 : Louis le Pieux lui donne une partie de la Francie Occidentale -> jalousie des demi-frères.
[...] Il est surnommé le Chauve en raison de sa soumission à l'Eglise alors que les rois ont cheveux longs : pendant une expédition, Charles le Chauve se fait piquer son trône par son demi-frère Louis ( l'intervention des évêques oblige Louis à se retirer. Couronné empereur par le pape Jean VIII à Rome le 25 décembre ans après Charlemagne. Effet recherché : renforcer son lien avec l'Eglise ( protecteur et protégé. Enluminures carolingiennes pendant l'essor du christianisme : création de Bibles vers 840 ( Vivien. Enluminures carolingiennes issues des cours ( ambition commune chrétienne et carolingienne. Présence de figures royales dans les enluminures. Sous Charles, intensification : 1ère fois que son nom est invoqué à la fin du psaume puis des litanies. [...]
[...] Sur ce Psautier, les symboles religieux sont également présents. Une nouvelle fois, présence puissante de la main divine au-dessus du souverain. Le sceptre, mis en avant ici, peut être considéré comme un témoignage de son autorité divine. Autres enluminures : - Charles entouré de vertus cardinales : Bible, justice, guerre ( représentations de St Mathieu. - Sacramentaire : rappel du pouvoir divin (main) évêques, Charles auréolé, Ecritures sacrées. Ce sacramentaire a été composé vers 869- 870 par l'école du palais de Charles le Chauve. [...]
[...] L'art carolingien est très fortement lié à la cour de son seigneur, plus seulement aux couvents : sous Charlemagne, un art proprement carolingien voit le jour ( enluminures à Aix-la-Chapelle. Successeurs de Charlemagne : ateliers dans les cours, ou auprès d'évêques importants liés de près aux souverains ( livres liturgiques destinés aux cours royales. Sous Louis le Pieux, l'art de la cour se déplace vers Reims : le portrait du roi devient un motif central. Sous Charles le Chauve, l'enluminure carolingienne atteint réellement son apogée. [...]
[...] Peu diffusées dans le peuple, ces œuvres et enluminures étaient surtout destinées à la cour du roi. Il convient alors de s'interroger sur le témoignage que ces enluminures hautement symboliques nous ont laissé d'une époque, d'un souverain et de son pouvoir. Des enluminures royales très symboliques Une mise en scène impériale Peu de représentations de souverains sous Charlemagne et Louis le Pieux ( essor avec Charles II. Peintures de dédicace inspirées de modèles antiques qui faisaient ainsi honneur au patron du texte. [...]
[...] Le directeur de l'école de la cour de Charles le Chauve est Johannes Scotus Eriugena. L'abbaye Tours produit de nombreux travaux, sous la direction l'abbé Adalhard et du comte Vivien. Travail fin des moines, choix des matériaux les plus luxueux, les plus chers, dignes d'un Empereur. Présentation des enluminures étudiées Œuvre majeure : 1ère Bible de Charles le Chauve ( manuscrit du siècle abondamment enluminé. Elle est aussi connue comme la Bible du comte Vivien ou la Bible Vivien. Composée en 845-846 au scriptorium de l'Abbaye Saint-Martin de Tours, pour Charles le Chauve. [...]
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