Le Moyen-âge est une époque située entre l'Antiquité et les Temps Modernes (débutant par la Renaissance), soit entre 476 (chute de l'Empire romain d'Occident) et 1454 (chute de l'Empire romain d'Orient). Le Moyen-âge s'étend sur environ mille ans et est divisée en plusieurs période selon les historiens.
[...] Tous ces mouvements et conquêtes font partie d'une expansion et d'une réimplantation de la population européenne. Ces expansions et colonisations sont dues à plusieurs facteurs : le climat plus doux permet des saisons de récolte plus longues ce qui entraine une sédentarisation progressive de la population, la fin des raids vikings et magyars (hongrois) encourage une plus grande stabilité politique, le développement de la technologie médiévale par de nombreux progrès technique, permet l'expansion de l'agriculture, les réformes de l'église au XIe siècle est l'une des cause de la stabilité sociale. [...]
[...] Fort déclin de la population européenne à la fin de l'Antiquité ; son plus bas niveau fut atteint en 542 lors de l'arrivée de la peste. Les estimations de la population totale de l'Europe est évaluée à entre 25 et 30 millions, dont 15 millions en France carolingienne. L'espace géographique était composé essentiellement de grandes régions sauvages et inhospitalières et inhabitées avec la présence de grands marécages. Cette époque est marquée par l'émergence de création de village pour des fins essentiellement de protection. [...]
[...] En conséquence, d'autres facteurs, sociaux en particulier, sont recherchés notamment celle de la théorie malthusienne explicitée par certains historiens. En effet l'argument malthusien classique est souvent avancé, prétendant que l'Europe était tellement surpeuplée qu'elle peinait à nourrir tout le monde, même lors des années de récoltes abondantes. Il en résultait une malnutrition chronique qui se développa, affaiblissant les systèmes immunitaires contre les maladies qui auraient alors ravagé les pays. Bref, les catastrophes auraient fonctionné comme des contrôles malthusiens sur une population trop importante par rapport aux ressources disponibles. [...]
[...] L'Angleterre, qui avait environ un million d'habitants en 1080, en a entre 5 et 7 millions deux cent plus tard. La France en 1330 était géographiquement plus petite qu'aujourd'hui mais avait déjà entre 18 à 20 millions d'habitants, niveau qui ne sera dépassé qu'au début de l'Époque moderne. La Toscane comptait 2 millions d'habitants en 1300, niveau qui ne sera atteint à nouveau qu'en 1850. En général, la population de l'Europe comptait entre 70 à 100 millions d'habitant a cette période. [...]
[...] Mais les niveaux de population se maintinrent à des niveaux très hauts. Cependant plusieurs catastrophes vinrent décimer des millions d'Européens, la Grande famine de 1315-1317 à la peste noire en passant par la Guerre de Cent Ans. En Saintonge (aquitaine et Poitou), à la fin de la Guerre de Cent Ans les moulins, les terres en friche sont détruits .En 1356 la disette entraine une jacquerie particulièrement importante. La période qui s'étendant entre 1350 et 1420a subit les plus grandes pertes en terme de population : en Allemagne, environ 40% des habitants disparurent, la Provence perdit et certaines régions de la Toscane perdirent jusqu'à 70% de leur population. [...]
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