Philippe le Bel est le fils de Philippe III le Hardi et d'Isabelle d'Aragon. Il naquit en 1268 et mourut en 1314. Il épousa Jeanne de Navarre. Il fut pieux et eut conscience d'être le descendant de Saint Louis. Le contexte économique était difficile, marqué par des famines. Il eut toujours besoin d'argent, ce qui l'amena à commettre de graves actes, comme l'expulsion des juifs de France en 1306, en 1307, il emprisonne et torture les Templiers… Il affermit le pouvoir royal et son gouvernement fut marqué par une administration de plus en plus efficace, qui se résume au terme de légistes. Les archives sont mieux organisées et plus nombreuses.
Il voyage énormément dans le royaume, notamment à Lyon où il s'occupe de l'affaire des Templiers.
Un conflit éclate entre la France et les autorités pontificales, entre Philippe le Bel et Boniface VIII.
[...] On leur reproche des pratiques de mœurs peu recommandables, mais plus grave on leur reproche de vénérer une idole, et de refuser la consécration du Christ par l'absence d'hosties lors des messes. En 1308, le pape Clément V demande que lui soit réservé le sort des dignitaires. C'est un pape malade qui reste à Poitiers. On lui envoie 72 templiers au mois d'août, depuis Paris. Au dernier moment le grand maitre et les quatre dignitaires sont dirigés vers une destination inconnue et amenés à Chinon. Le pape absout les templiers et les réintègre dans l'ordre. [...]
[...] Philippe le Bel voulait créer un nouvel ordre militaire dans lequel il aurait été le grand chef. Ce qui déplut fortement à son cousin Jacques d'Aragon. Il était hors de question que le roi de France s'adjuge les forteresses des templiers de l'Aragon. C'est une lutte à mort entre le pape et le roi de France. Philippe le Bel méprise les templiers, ces chevaliers laïcs, qui étaient pour certains de petits chevaliers de provinces, souvent incultes, mais trop puissants financièrement pour le roi. [...]
[...] Les templiers sont sacrifiés devant les menaces. Le pape expédie un courrier à Chinon, en disant qu'il compte enquêter sur les templiers. Il veut écouter les aveux des dignitaires. Philippe le Bel attaque les défenseurs de l'ordre, notamment près de 600 frères prêts à défendre l'ordre à Paris ; pour briser ce mouvement de révolte Philippe le Bel pousse l'archevêque de Sans, à réagir de manière brutale. En frères furent brulés au bucher. Clément V préfère en finir et dissout l'ordre du Temple le 22 mars 1312, par la bulle Vox in excelso. [...]
[...] Il épousa Jeanne de Navarre. Il fut pieux et a conscience d'être le descendant de Saint Louis. Le contexte économique est difficile, marqué par des famines. Il a toujours besoin d'argent, et l'amena à commettre de graves actes, comme l'expulsion des juifs de France en 1306, en 1307, il emprisonne et torture les templiers Il affermit le pouvoir royal et son gouvernement fut marqué par une administration de plus en plus efficace, qui se résume au terme de légistes. Les archives sont mieux organisées et plus nombreuses. [...]
[...] Le roi visite les Flandres en 1301. Dès son passage les révoltes commencent. Ce fut la révolte de Bruges, d'abord. Elles furent matées cruellement par le roi, au travers des destructions des remparts ou des suppressions des avantages. Le 18 mai 1302, les soldats du roi de France sont égorgés et les villes se révoltent. A la bataille de Courtrai l'armée française connait une grande défaite le 11 juillet 1302. C'est le triomphe des Flamands, et des piétons (hommes à pied dans les guerres, qui font tomber les cavaliers et les chevaux). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture