Eglise médiévale, réforme grégorienne, modèle organisationnel pontifical, inquisition, droit séculier, hérétiques, universitas studiorum, textes de justinien, Corpus Juris Canonici
La réforme grégorienne a pour objet non pas de bouleverser ce qui existe déjà mais de raffermir la hiérarchie, c'est ce qu'on va appeler le modèle organisationnel pontifical.
Il n'est pas question pour le pape de venir bouleverser la hiérarchie traditionnelle de l'Eglise. On a le pape ensuite les évêques métropolitains puis les évêques puis les doyennés et les curés. On a une hiérarchie qui correspond à des territoires. C'est une organisation complète. Ils sont toujours élus. Il y a une hiérarchie régulière. Cette hiérarchie va avoir une grande efficacité, qu'elle n'avait pas auparavant. Avant il y avait une autonomie régionale, mais le pape estime que sa législation est supérieure. Il y a ici un modèle d'organisation qui est inspiré de l'empire romain
[...] Ils vont apporter le concept de la faute. Ce droit est appliqué dans des juridictions de l'Eglise. Elle est tenu par un juge qui est un délégué de l'évêque l'official). La compétence de l'Eglise est divisée en temporel et en spirituel, c'est le spirituel qui est pour l'Eglise. La juridiction de l'Eglise va empiétée de plus en plus sur le domaine temporel. Normalement elle a compétence sur les clercs, c'est une compétence disciplinaire. Elle va avoir compétence de charité, elle va juger les pauvres, les personnes misérables. [...]
[...] Ces écoles vont se regrouper à Bologne pour former l'universitas studiorum communauté des étudiants) ce sont les étudiants qui décident d'être libéré des pouvoirs de la ville mais ils leur faut une caution, ils vont aller voir le pape pour se rattacher à lui. Ces universités vont s'organiser au 13ème siècle en se divisant par facultés. Il y a une faculté de droit canonique et romain. L'université va permettre la diffusion de nouvelles méthodes de travail, c'est lié à la lecture d'Aristote. Il s'agit de collecter des informations, on va les confronter, les arguments pour d'un coté et les arguments contre de l'autre coté. [...]
[...] C'est la renaissance du 12ème siècle. Ces universités sont cosmopolites, les étudiants viennent de toutes les régions. Les cours sont donnés en latin et les textes étudiés le sont aussi. Les principales sont Orléans et Paris, les professeurs viennent de toute l'Europe. C'est dans ce contexte que l'on va redécouvrir le droit romain 2. La renaissance juridique C'est l'Eglise qui a favorisé le développement du droit savant, ce droit savant est un droit qui est fondé sur deux types de textes, sur ceux du droit romain et sur ceux du droit canonique. [...]
[...] On y rajoute des mesures plus sévères le vendredi. C'est un modèle qui donne au souverain la puissance législative et le contrôle des juridictions. On a les éléments qui vont structurer l'Etat dans le future. L'Eglise va se heurter au pouvoir laïque. [...]
[...] Sa juridiction s'étend car elle est rationnelle. L'Eglise ne prononce que des sanctions relativement légère car l'Eglise ne punit pas de peine trop grave, on disait que l'Eglise avait peur du sang, elle ne condamne pas à mort. Quand ils jugent un hérétique qui mérite la mort ou une sorcière qui mérite la mort, ils le remettent aux juridictions laïques qui vont le brûler. Cette juridiction de l'Eglise a un avantage, elle dépend du pape, la juridiction de l'Eglise est hiérarchisée. [...]
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