Langues romanes, littérature française médiévale, Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal, Le roman de Renard
La chanson de Roland (XIème siècle), Roland est le neveu de Charlemagne. C'est une chanson de geste (épopée) et qui est donc assonancée. Les vers sont la plupart du temps des décasyllabes ou bien des alexandrins. On retient Roncevaux, Roland et ses 12 airs surpris par les sarrasins.
D'autres œuvres inaugurales comme Le roman de Renard, XIIème siècle, est un registre comique et satyrique. Protagoniste, Renard joue à tout d'autres personnages, c'est le prototype même du trompeur. Ce roman dissimule la satyre sociale.
Les Fabliaux, discours comiques, sont la contre-partie de la lyrique des troubadours. Ce sont des discours fondés sur l'obscénité et la scatologie. La lyrique troubadouresque est source de cette poésie et demeure un mystère car elle présente la perfection au niveau des idées mais aussi au niveau formel.
[...] Elle sera reprise par d'autres romans, comme Roman de la violette. Il prend le temps de blâmer les autres romanciers. La dame abandonnée attend le retour du chevalier et chante son amour. Les chansons sont des toiles. L'esthétique est importante car il renvoie à l'élaboration du texte. L'intertextualité exprime la profonde conscience de l'auteur. Ille et Galeron de Gautier d'Arras et Le roman de Guillaume de Dole de Jean Renart sont des romans réalistes avec des effets du réel très présents. [...]
[...] On y trouve la totalité du temps et l'impression de réel à travers la multiplication des personnages et des aventures. C'est un entrelacement d'aventures. Ces romans légitiment cette association entre le sacré, Graal, et le profane, la table ronde, qui apparaît de manière esquissée chez Chrétien de Troye. Pour le Lancelot Propre reprend l'épisode matrice de Chrétien de Troyes mais aussi le chevalier et la charrette ainsi que des échos divins et d'Erec et Enide. Episode du Lancelot Propre est important. C'est l'allégorie du sens, la douloureuse garde. [...]
[...] Cet amour est à l'origine de la mort du roi Arthur et de la disparition de la table ronde. Elle amène d'autres personnages dont Mordret adversaire du roi Arthur et c'est lui qui le tue. L'idée de mort est déjà présente dans le nom du personnage. C'est un personnage négatif. Il s'agit du fils incestueux du roi Arthur mais sans plus de détail. Il y a une cohérence importante entre ces 3 romans. Ils se reprennent, se complètent et forment un ensemble cohérent intéressant par sa diversité. [...]
[...] Ils se disputent le territoire et refusent de reconnaître Lothaire comme empereur. C'est le premier document officiel en Français. Parmi les figures emblématiques, la figure du saint est prédominante. Il y a un décalage dans le temps ce qui donne des représentations littéraires assez tardives. La Vue de Sainte Alexis est une errance. Alexis fuit la maison de ses parents. La nuit de ses noces, il a la révélation de l'amour divin. Il s'enfuit à Edesse. Il représente l'humilité chrétienne car il embrasse le vœu de pauvreté. [...]
[...] C'est une invitation à la recherche de ses sens qui n'est jamais donnée. Le protagoniste est Perceval pouvant être considéré comme le jeune naïf. Le chevalier qui doit s'initier et faire l'expérience du monde et des autres. Chrétien s'amuse à décrire la peur de Perceval devant un chevalier de la Cour du roi Arthur qu'il prend d'abord pour des diables. L'épisode du début, l'ouverture printanière, Perceval est devant les chevaliers et pose des questions sur les armes et les équipements ce qui peut avoir un effet comique. [...]
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