Clovis a fait de Paris sa capitale, les rois mérovingiens fondent d'abord leur pouvoir sur leurs victoires militaires : les butins assurent la fidélité de leurs soldats. Clovis se donne une légitimité nouvelle par son sacre à Reims vers 496 ; il est chef de l'Etat franc, mais aussi de l'Eglise, pouvoir en vertu duquel il impose son contrôle sur les élections épiscopales. La Gaule romaine est pour l'essentielle conquise entre 482 et 751. Pourtant, le pouvoir des Mérovingiens se fragilise par les partages successoraux et les conflits qui les accompagnent (...)
[...] Ces progrès sont rapides à l'extérieur de la France. Les élites cultivées et les cours d'Angleterre, d'Allemagne, de Flandre utilisent le français. Il est devenu, avec les croisades la langue des Etats latins d'Orient. Dans le royaume de France, la progression est beaucoup plus lente, bien que l'administration royale fasse tout pour en faire l'unité de la nation. Sous Philippe le Bel, tous les actes royaux sont rédigés en français pour le nord de la France, mais le latin reste la langue de l'administration dans le Midi. [...]
[...] Le roi Jean II le Bon est fait prisonnier en 1356 et le traité de Brétigny (1360) prive le roi de France de sa souveraineté sur un grand sud-ouest du royaume. Dans ce contexte d'affaiblissement de la monarchie, de nombreux troubles éclatent. Sous Charles V (1364-1380), les territoires perdus sont reconquis grâce aux campagnes menées par Bertrand Du Guesclin. Mais la minorité de Charles VI puis sa folie affaiblissent la France divisée par la guerre civile qui oppose Armagnacs et Bourguignons. La France subit une lourde défaite à Azincourt en 1415. [...]
[...] L'affirmation du pouvoir royal Les Capétiens imposent la monarchie héréditaire : le roi est toujours l'héritier de son père. La dynastie capétienne est au pouvoir de 987 à 1328. Le renforcement du pouvoir royal est l'œuvre de 3 rois essentiellement : Philippe Auguste (1180-1223), Louis IX (1226-1270), Philippe IV le Bel (1285-1314). Hugues Capet est élu roi de France en 987 par une assemblée d'évêques et de grands seigneurs. Il ne dispose que d'un petit territoire sur lequel il exerce son autorité, appelé le domaine royal. [...]
[...] Le reste du royaume est divisé en un très grand nombre de fiefs appartenant à des seigneurs puissant. Dès lors, la politique menée par les Capétiens est d'affirmer leur pouvoir en agrandissant le domaine royal, en se donnant une légitimité grâce à la cérémonie du sacre, en soumettant les Grands et en construisant un véritable Etat. L'agrandissement à partir du domaine royal Les Capétiens agrandissent le domaine royal. Cela s'explique par des alliances matrimoniales (Philippe le Bel obtient la Champagne par son mariage avec Jeanne de Champagne en 1284), et des conquêtes militaires. [...]
[...] Le rôle des Carolingiens Charlemagne, le plus puissant des Carolingiens Roi à partir de 768, il renforce encore son pouvoir par son sacre d'empereur en 800. Dès Pépin le Bref (751768), le royaume des Francs s'agrandit vers le sud grâce aux expéditions contre les Lombards en Italie, les musulmans en Narbonnaise. Son fils Charlemagne repousse les frontières bien au-delà de celles de la France actuelle. Charlemagne réorganise ce territoire avec le souci de renforcer son autorité par la mise en place de comtes, gouverneurs de régions, mais aussi de missi dominici, inspecteurs royaux qui contrôlent les autorités locales au nom de l'empereur. [...]
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