Synthèse sur les jeux pratiqués durant la période du Moyen-âge.
[...] Tout le monde joue, au Moyen Age ! Cependant, les sources écrites parlent davantage des nobles, des officiers royaux, des domestiques et des clercs. A certaines époques, les pouvoirs civils tentent de proscrire la pratique des jeux, mais constatant que cette interdiction est partout détournée, autant en tirer profit en réglementant les conditions de jeu et en faisant payer des taxes ! Quant à l'Eglise qui considère que jouer pourrait provoquer le mépris de Dieu, elle en interdit la pratique. [...]
[...] Les cartes sont un peu différentes d'une région à l'autre. En France, les couleurs que nous connaissons encore aujourd'hui (carreau, cœur, trèfle et pique) sont déjà en vigueur au XVe siècle et les costumes des figurines suivent de près la mode de la cour royale. Le tarot est un jeu de cartes à part entière. Il comporte d'une part 4 couleurs de 14 cartes chacune (représentant les cartes d'un jeu classique auxquelles il faut ajouter un Cavalier) et d'autre part 21 Atouts et 1 Excuse. [...]
[...] Ils sont fabriqués par des artisans spécialisés que l'on appelle “déiciers”. Le calendrier du Moyen Âge prévoit tant de fêtes que le nombre de jours chômés correspond à plus d'un mois de vacances par an. Au Moyen Age, la plupart des jeux donne lieu à des enjeux. Le jeu, source de gains et de pertes, risque donc de troubler la paix publique. Mais il peut aussi rapporter gros à ceux qui les organisent. C'est pourquoi les pouvoirs publics ne vont pas tarder à s'y intéresser. [...]
[...] Il s'agit d'un jeu d'équipe et de prise violente. Les deux camps sont délimités par deux lignes (barres) fictives repérées par un arbre, un bosquet, des rochets Chaque membre des deux équipes est protégé lorsqu'il se trouve à l'intérieur de sa zone. La zone neutre est le lieu du jeu. Les membres de chaque équipe doivent poursuivre et attraper les joueurs adverses et les ammener dans leur camps pour les faire prisonnier. Les joueurs d'une équipe peuvent libérer leur partenaires en allant les délivrer par le simple fait de les toucher. [...]
[...] Il remporte alors les pièces de ses adversaires. A la fin, celui qui a gagné le jeu est celui qui a le plus de pièces. Si tous les joueurs parviennent à mettre leur pièce dans le carré, alors la partie compte pour rien, et chacun reprend sa pièce. Pour augmenter les difficultés, vous pourrez vous éloigner de plus en plus du carré. Les petits garçons de la noblesse imitent leur père avec des épées ou des lances en bois. Les petites filles peuvent jour avec des poupées en chiffon ou en porcelaine. [...]
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