Le moyen-âge

Résumé du document

L'Augustinisme politique: les circonstances, l'Augustinisme politique, Saint Bernard de Clervaux. La philosophie scolastique: les circonstances de son développement, Saint Thomas d'Aquin, le nominalisme. L'émergence de l'Etat Nation: l'indépendance des Etats vis à vis de l'Empire, l'indépendance des Etats vis à vis de la papauté, la naissance du sentiment national

Extraits

[...] Il y a une volonté de convertir pacifiquement d'abord les albigeois puis les musulmans. Quelques aléas L'Eglise est d'abord très réticente devant cette étude aristotélicienne. L'étude des livres d'Aristote va elle aussi être interdite par l'Eglise et même certaines thèses de Saint Thomas seront publiquement condamnées pour leur aspect aristotélicien. Cela n'empêchera pas cependant un développement au sein des universités, notamment à l'origine grâce à Albert le Grand qui fut le 1er à systématiquement enseigner la pensée aristotélicienne dans les universités. [...]

[...] La philosophie scolastique A. Les circonstances de son développement 1 - La Renaissance des 12e et 13e siècles Au 12e et 13e siècle, on connaît sur le plan économique et politique une période de renaissance avec le recul et la disparition du régime féodal. Cette période est caractérisée par un renouvellement de l'autorité du pouvoir central : on n'a désormais plus recours à l'élection du roi; le principe héréditaire est acquis à restauration de l'autorité du Roi. La sécurité intérieure est également restaurée ce qui permet une meilleure circulation sur le territoire et donc favorise les échanges. [...]

[...] Le tyran cherche à diviser pour asseoir son règne ce qui perturbe la paix sociale. Il faut donc veiller à bien organiser la monarchie pour qu'elle ne dégénère pas en Tyrannie. Pour cela, il faut d'abord chercher à impliquer dans le gouvernement l'ensemble des citoyens. Grâce à cette participation, on obtient mieux la paix sociale. Alors que dans une monarchie pure sans participation, les citoyens se préoccupent plus de leur intérêt particulier et négligent le bien commun. La cité devient alors moins dynamique et moins puissante. [...]

[...] Roscelin De Loches (1050-1120) qui fut le 1er auteur à défendre un point de vue nominaliste auquel s'opposait Guillaume de Champeaux (1068- 1121). Ce débat fut ensuite amplifié par Abella qui va défendre un nominalisme modéré. Avec Guillaume d'Occam on ira jusqu'au bout des idées nominalistes. En termes philosophiques, Platon et ses disciples professent un réalisme absolu car pour eux les idées sont les seules vraies réalités. Les choses concrètes que l'on observe ne sont que des apparences. Dans la perspective de Platon, seuls les philosophes sont en mesure d'accéder aux idées. [...]

[...] Pierre sort son glaive et coupe l'oreille d'un des serviteurs du grand prêtre. Jésus dit à Pierre de remettre son épée au fourreau. Selon l'interprétation du moyen âge, ces glaives représentent le pouvoir spirituel et temporel. Ces deux glaives sont entre les mains des apôtres c'est à dire entre les mains de l'Eglise. Le glaive temporel ne doit pas être utilisé par Pierre et donc par l'Eglise car il y a incompatibilité entre la fonction sacerdotale et l'exercice du pouvoir temporel. [...]