mort, Moyen-Age, culte chrétien des morts, prière pour les morts, Purgatoire, Eglise, rites funéraires, croyances
P. Ariès a essayé d'établir une périodisation dans les attitudes face à la mort. Théorie de la mort apprivoisée. Pour lui, la mort vécue sereinement, en public. On meurt lentement. Cette mort apprivoisée devient au XIIe siècle plus dramatique. Naissance du Purgatoire : jugement immédiat qui fait peur. Fin du MA : cérémonies funéraires se développent. Danses macabres.
[...] Prise en charge de la mémoire funéraire par les moines Cluny instaure un culte des morts. Aucun défunt n'échappe à l'emprise de l'Eglise. Seigneur commence à entretenir la mémoire ancestrale par un culte spécifique. Périmètres d'inhumation plus strictement délimités. Paix de Dieu prévoie des lieux d'asile. Espaces exempt de violence. L'évolution du XIIe siècle Rituel de la mort se répand dans la ville. Prêtre nécessaire. Ordres mendiants évoquent beaucoup la mort et le bon comportement au moment de la mort. Sermon composé en mémoire d'un défunt. Ecriture des testaments, dons, messes. [...]
[...] La prière pour les morts encadrement de l'Eglise se renforce. Soins dus aux morts sortes de la sphère familiale. Corps mené dans une église. Veillées funèbres dans les maisons répréhensibles. Cimetière que pour les morts. La piété flamboyante Pompes funèbres. Théâtralité, cortège, deuil vestimentaire. Conclusion : Grande évolution, XIIe siècle. Echanges entre les vivants et les morts vont cesser. Jusque là culte des morts rôle culturant et social. Société s'éloigne de ses membres. Protestants : rupture. Désormais vivants et les morts dans des mondes séparés. [...]
[...] Eglise propose autre chose. Pas de conflit entre ce que propose l'Eglise et la réalité, comme si ce n'était pas important. Rites funéraires restent des pratiques familiales. L'Eglise carolingienne et les morts A partir de Louis le Pieux, on se met à dénoncer les pratiques jugées superstitieuses. On demande aux prêtres une meilleure connaissance. On invente la messe funéraire dite pour l'âme d'un défunt. Memoria funéraire dans les monastères. Association dont les morts célèbrent l'âme du défunt en faisant des messes. [...]
[...] La mort au MA P. Ariès a essayé d'établir une périodisation dans les attitudes face à la mort. Théorie de la mort apprivoisée. Pour lui, la mort vécue sereinement, en public. On meurt lentement. Cette mort apprivoisée devient au XIIe siècle plus dramatique. Naissance du Purgatoire : jugement immédiat qui fait peur. Fin du MA : cérémonies funéraires se développent. Danses macabres. Idée contestée : imaginaire uniforme, or plusieurs catégories. Et confond les idées et les pratiques sociales. Caractère partiel et partiale. [...]
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