La féodalité s'est créée pour répondre à un impératif de sécurité. Il s'agit avant tout d'une alliance militaire.
Idée générale : la place exclusive du guerrier dans la relation féodo-vassalique va peu à peu décliner du Xème au XVème siècle.
Intérêt du sujet : les bienfaits de l'immixtion du droit dans la société (réduction des inégalités)
[...] Idée générale : la place exclusive du guerrier dans la relation féodo- vassalique va peu à peu décliner du Xème au XVème siècle. Intérêt du sujet : les bienfaits de l'immixtion du droit dans la société (réduction des inégalités) Plan détaillé: I Les principes de masculinité et de majorité : bases de l'intérêt féodal primitif La prépondérance des liens personnels : cause de l'éviction des femmes et des enfants 1 - Justification par la nature de l'engagement féodo-vassalique incompatibilité juridique : -le mineur a une incapacité d'exercice et ne peut pas prêter serment -la femme ne peut pas prêter 2 fois un serment de fidélité (elle a déjà un mari) 2 - Justification par la nature des obligations La femme ne peut rendre l'aide militaire à cause du Conseil de Paix du Xième qui a rendu la protection des femmes et des enfants obligatoire. [...]
[...] II/ Les principes de masculinité et de majorité altérés par les intérêts de la famille vassalique L'atténuation du principe de masculinité Dès le XIIème, les femmes acquièrent le droit d'hériter du fief, mais en l'absence d'héritiers directs mâles. Condition : il faut qu'elle ait un chevalier servant pour s'acquitter des services à la place de la vassale. Au XIIème : son mari rempli le rôle de chevalier servant. Si elle n'est pas mariée, le seigneur lui présente 3 prétendants, la femme doit en choisir un et l'épouser. [...]
[...] La disparition de l'éviction des sous-âgés 1 - La garde noble, ou bail Le baillistre s'occupe de l'enfant et du fief, mais c'est un héritier potentiel ( danger pour l'enfant 2 - le double bail Le fief est toujours confié au baillistre mais la garde de l'enfant est confiée à un membre de sa famille. Conclusion : à partir du Xvème, un ascendant peut lui aussi hériter du fief. Il s'agit d'une consécration des intérêts de la famille vassalique, pour qui le fief est avant tout un bien de famille qu'elle veut conserver à tout prix. [...]
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