Histoire du Japon ancien, Japon, Chine et royaumes coréens jusqu'au VIIe s., fiche de 6 pages
Aux 6e et 7e siècles, les sources chronologiques japonaises sont plus sûres, et des Documents coréens et chinois permettent de les vérifier : c'est l'entrée véritable du Japon dans l'histoire. Les conflits d'interprétation de ces sources entre les historiens restent cependant vigoureux. L'influence nationaliste et impérialiste d'avant-guerre dans l'écriture de l'histoire reste vivace. Le même reproche peut être adressé à l'historiographie chinoise ou coréenne.
[...] Son organisation date du 1er siècle, et s'est formée dans la lutte contre la Chine du Nord et les commanderies chinoises de Corée. Il représentera une menace dressée contre la Chine jusqu'à son effondrement au 7e siècle. Le peuple de Koguryô, qui a conservé le plus longtemps le mode de vie du peuple des steppes, a une vraie conscience de sa différence par rapport aux populations du Sud, les trois Han (san-kan). Du 2e au 3e siècle, ces peuples vont s'organiser eux aussi en trois pays, en guerre contre la Chine, contre Koguryô et entre eux. Le royaume de Shilla (j. [...]
[...] Selon les sources chinoises vaisseaux japonais sont détruits. Le royaume de Shilla détruit le Koguryô en 668, chasse les Tang de Corée, et instaure la période de Shilla unifié, qui durera jusqu'en Conclusion L'année 672 voit l'avènement de l'empereur Tenmu. C'est la mise en place définitive du régime des codes (système législatif), et l'élaboration de ce qu'on appelle l'Etat ancien (kodai kokka 古代国家). Cette date marque aussi la fin pour des siècles des tentatives d'invasion en tant qu'Etat (cf. les pirates japonais), jusqu'à la fin du 16e siècle. [...]
[...] Le royaume de Paekche subit les agressions du royaume de Koguryô. Cela accroît la pression des royaumes de Paekche et de Shilla sur celui de Kaya. Ce-dernier demande de l'aide au Yamato, qui s'y installe comme base militaire d'intervention, d'où viendrait le nom de Nihon-fu 日本府 . L'empereur Kinmei 欽明 (540?-571) hésite à organiser de nouvelles expéditions, puis abandonne le royaume de Kaya qui, dépouillé de ses possessions territoriales au cours du 6e s., est définitivement absorbé par Shilla en 562. [...]
[...] Le terme de kenpô est aussi le terme actuel, mais cette constitution s'en tient à des principes généraux. Elle est imprégnée de pensées confucéennes et taoïstes, ce qui montre la connaissance par les élites des philosophies et conceptions chinoises. Elle définit la juste place des différentes couches sociales. Le bouddhisme est imposé comme nouvelle religion protégée par l'Etat : construction de temples, importation de textes, constitution de communautés monastiques. Les réformes restent de portée limitée. La fascination pour le modèle chinois n'entraîne que la mise en place d'un système d'apparence bureaucratique. [...]
[...] L'Empereur de Chine se renseigne sur la situation du Japon. Le roi du Japon est désigné comme ame tarishi hiko, ce que les Chinois prennent pour un nom de dynastie ame, et un nom personnel tarishi hiko. Or, cette appellation doit être comprise comme un titre équivalent à souverain céleste. En 607, une nouvelle ambassade est munie d'une lettre en chinois classique intitulée : le fils du ciel (tenshi 天子 , c.-à-d. l'empereur du pays du soleil levant au fils du ciel du pays du soleil couchant L'Empereur de Chine considère cette lettre de barbare bien imprudente, et met fin immédiatement à la mission. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture