Cours de première année de licence d'histoire médiévale. Il traite des multiples conflits religieux se déroulant du haut Moyen-Age (VIIe-Xe siècle) au Moyen classique (XI-XIIIe siècle). En outre, la Reconquista et les croisades sont mentionnées.
[...] Au début du XI gradation dans l'utilisation de la violence par l'Eglise. Alors commence la pensée de guerre sainte voulue par Dieu lui-même ou par le pouvoir théocratique. B. La croisade et la terre sainte En 1095, le concile de Clermont fixe la première croisade afin de libérer Jérusalem tombée en 1078 sous le jouc des Turcs. La croisade commence vraiment en 1096 et Jérusalem est prise en 1099 par les croisés. Se met alors en place des états Latins dirigés par les dirigeants de la croisade. [...]
[...] Expansion et purgation de l'Occident chrétien La guerre sainte : Reconquista et croisade A. De la violence tolérée à sa sanctification progressive C'est au IVème siècle que Constantin devient le premier empereur chrétien. Intégration donc du christianisme dans l'état Romain. Qui dit intégration à l'état Romain, dit modification sur le point de vue de la guerre puisqu'a la base religion non violente. Donc, nouvelle pensée de guerre juste pour se défendre et déclarée. Deuxième phase arrive au moment Carolingien avec processus de sacralisation de la guerre. [...]
[...] Deuxième, troisième et quatrième croisade étant engagées pour reprendre des territoires entre temps repris par les Turcs. En 1187 Saladin reprend Jérusalem. Jusqu'en 1270 il y a toujours des chrétiens en terre sainte. Nouveaux ordres guerriers sont créés comme les Templiers en (1119). C. La Reconquista Accélération du mouvement de reconquête Espagnole. Première raison étant le fait que Grégoire VII promets aux chevaliers qui y participent, le salut. Intervention également de quatre autres royaumes chrétiens en Espagne (Castille et Léon, Portugal, Navarre, Aragon et Catalogne). Reprise en 1085 de Tolède (ancienne capitale de royaume Wisigothique). [...]
[...] Par conséquence, on note un choix personnel : les personnes deviennent des ermites comme Etienne d'Obazine avant d'être abbé. La pataria milanaise, mouvement collectif ; la pataria vient des patarins personnes qui est pauvre), terme donné par les adversaires de ce mouvement. Ce mouvement apparait à Milan, regroupe une partie du clergé milanais comme Anselme futur Pape Alexandre II, d'autres sont issu du peuple et de l'élite aristocratique. Ces personnes revendiquent et critiquent l'élite cléricale de Milan qui leur reprochent d'être simoniaques et nicolaïques ; par ailleurs de redistribué les terres offert par le peuple à l'Eglise. [...]
[...] La réforme grégorienne permet cet encadrement à travers le développement des sacrements, une réflexion s'opère sur la pratique sacramentaire, Pierre Lombard, théologien, fixe à 7 les sacrements : Le Baptême Le mariage La pénitence, réconciliation avec Dieu L'ordination, ordonner des prêtres L'eucharistie, communiée La confirmation L'extrême onction, accompagne le défunt au salut Par exemple, le mariage est définitivement un sacrement chrétien au XIIe où apparaissent la généralisation de la messe de mariage avec bénédiction, tous les rituels familiaux sont peu à peu transférer sous le porche de l'Eglise c'est-à-dire dehors, l'accroissement du rôle du prêtre. La pénitence et la confession s'exerce de plus en plus au sein des laïques. Progressivement, se substitue un système de pénitence tarifé, comme une punition : c'est la morale de l'intention, Abélard a eu une réflexion sur cette logique de l'intention au détriment de l'acte même. L'Eglise, en ville, a besoin de nouvelles structures pour encadrer les fidèles. [...]
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