Cours d'histoire médiévale de l'an 1000 à l'an 1250 en France, on y voit l'apparition des trois ordres, et les deux conceptions des trois ordres : la conception monastique ou la conception épiscopale. Un document de deux pages pour 1030 mots au format Word.
[...] Il y a aussi Gérard, évêque de Cambrai. Il a été contre le serment de la Paix de Dieu de Beauvais car il estime que ce n'est pas aux évêques de la faire mais au roi (attitude carolingienne). Ils ont tous les deux la même formation, l'école de Reims, c'est donc là que l'idée s'est développée. Pour eux, les véritables oratores, ce sont les évêques, les bellatores les Grands et les laboratores la masse du peuple. Mais cette vision fixe les choses, cela montre le refus de voir l'évolution de la société. [...]
[...] C'est une preuve de salut. Ces Paix de Dieu sont adressées aux guerriers, chevaliers, comtes, châtelains Ces conciles de paix ont pour objet de protéger les plus faibles et les inernes (les gens sans armes) mais ils n'interdisent pas la guerre, au contraire, ils la légitiment. Il y a toujours des guerres privées, d'autodéfense Les seigneurs peuvent ainsi prendre leurs aises avec leurs paysans mais seulement chez eux. Vers 1020, une autre action dans le même style est lancée par l'Eglise : la Trêve de Dieu, dont le but est aussi de protéger les plus faibles. [...]
[...] Parmi les Carolingiens, plusieurs visions existent mais au milieu du IXeme siècle, une vieille idée de tripartition va se diffuser, une tripartition connue des le monde païen que l'on va adopter en la christianisant. I Apparition des trois ordres. Les hommes sont divisés en trois activités fondamentales : les prêtres, les guerriers et les producteurs. On retrouve cette idée dans énormément de système indo-européen. Elle est trifonctionnelle : chaque fonction est complémentaire. Cette répartition est redécouverte par deux moines de l'abbaye d'Auxerre : Haymon et Héric. [...]
[...] Il veut la soumission du royaume à l'Eglise : c'est aux clercs (aux évêques surtout) que revient devoir de diriger le monde et conseiller le roi. Le but est de retrouver les conditions de la paix initiale. C'est donc une théorie réactionnaire, qui vient face aux événements. Dans sa société, il y a aussi trois ordres : les nobles (bellatores, ceux qui se battent), les serfs (laboratores, les agriculteurs), les clercs (oratores, ceux qui prient). Pour lui, c'est le respect de ces trois ordres qui fait que la paix est garantie. [...]
[...] Cette vision est en dehors des hiérarchies traditionnelles car le clergé séculier est mis de côté. II Théorie des trois ordres vers l'an mil La société connaît une crise profonde due à l'autorité du pouvoir royal. En effet avant les capétiens, entre 888 et 987, les Grands profitent des guerres du roi pour obtenir de plus en plus d'autonomie. Ils prennent le contrôle des provinces sans demander l'avis du roi. Cette crise va s'accélérer, en 998, l'autorité royale est en crise car les petits seigneurs vont prendre à leur tour leur autonomie, ce qui va entraîner bien souvent des conflits. [...]
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