Cours de première année de licence sur l'époque carolingienne. Il comporte trois parties montrant l'évolution du pouvoir carolingien ainsi que leurs relations avec l'Église.
[...] Le roi est considéré comme le serviteur de l'ordre chrétien d'où sa relation mouvementée avec les évêques ; en 829, un concile de Paris présidé par Jonas d'Orléans qui affirme la supériorité de l'autoritas épiscopale en raison de la protestas impériale. Après, le pouvoir impérial est défini comme l'auxiliaire de l'autorité des évêques, c'est un pouvoir conditionnel. [...]
[...] Les institutions clés comme le mariage, la mort chrétienne et le baptême. Par ailleurs, on assiste à l'émergence d'une réflexion sociologique autour de la notion d'ordines : cette notion naît à l'époque antique pour décrire la société comme harmonie d'ordres régulés sous la représentation du cosmos, paru dans La République de Platon, l'ordo se christianise sous la forme d'une volonté de Dieu. Les bases proviennent des textes de St Paul dans le Nouveau Testament, description de l'ensemble des fidèles comme constituant le corps du Christ. [...]
[...] La vassalité permet à partir de Charlemagne de contrôler l'aristocratie, et de doubler l'octroi de la fonction publique liant le comte à l'empereur. III/ Ordines, pouvoir et ordre social A. Production doctrinale et mise en ordre(s) de la société L'époque carolingienne met en exergue une réflexion, une doctrine sur les institutions centrales de l'Eglise. Le gouvernement des hommes avait pour but d'accompagné les sujets ; les clercs émettent des réflexions sur la réformation des institutions pour un salut chrétien : conformer la société occidentale à un ordre chrétien. [...]
[...] Les chanoines encadrent les fidèles alors que les moines sont imposés de prière. Par ailleurs, les moines sont soumis à Saint Benoît alors que les chanoines sont régit par la règle d'Aix. Charlemagne cherche à unifié la liturgie, rendre le culte à Dieu de façon unifiée par le biais du sacramentaire, livre liturgique : ce que dit le prêtre ou l'évêque lors des cérémonies ; il demande aussi à Alcuin d'y ajouté des prières propres à la Gaulle. Amélioré la compétence et l'intellect des clercs en enseignant le latin qui n'était pas dans la culture de tous à travers l'Admonitio generalis où il demande d'installé de écoles pour y former les prêtres. [...]
[...] Ils sont présents dans les trois royaumes. Les pippinides, en Austrasie, avec Charles Martel (fils de Pépin II) il est entre 716 et 741 maire du palais, conquêtes des territoires ; cependant, il ne porte pas le titre de roi mais celui de princeps, le premier, titre honorifique qui constitue un quasi roi. Le fils de celui-ci lui succède, Pépin-le-bref qui s'empare à partir de 747 du royaume des francs ; en novembre 751 il se fait sacré par les évêques de la Gaulle et devient roi des francs : c'est le moment où la dynastie carolingienne remplace celle des mérovingiens. [...]
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